Le scandale vert

Né le 28 novembre 1948 à Saint-Etienne. Il se destine très vite à la profession d’avocat. Passionné de football il est l’auteur d’un mémoire de D.E.S. sur « Le statut juridique des footballeurs opérant en France » qu’il soutient en 1972. La même année il prête serment. Avocat pénaliste, il sera très marqué par sa rencontre avec Me Emile Pollak, le grand avocat marseillais, dont il devient l’ami et avec qui il plaide à de nombreuses reprises devant les Cours d’assises. Il entre à l’A.S. Saint-Etienne en 1978 comme rédacteur en chef de la revue « A.S.S.E.-Actualités ». Membre du conseil d’administration depuis cette date c’est lui qui déclenche le mouvement d’opposition à Roger Rocher en mars 1982. Il a tout de suite la conviction qu’il sera impopulaire. Il sait qu’il s’attaque à une idole et que, quoi qu’il arrive, il hypothèque quasi définitivement la possibilité pour lui d’avoir un rôle durable dans la direction du club. Il sait déjà qu’il va faire le sale boulot. Il sait qu’à terme, il travaille pour d’autres. Son espoir est de ne pas travailler pour pires. Mais il a appris des choses qu’il ne peut plus couvrir, il sait qu’il va se battre pour une cause juste, il sait que ceux qui le connaissent et qui l’aiment le comprendront : cela lui suffit. Pour Me Buffard peu importe les risques, mêmes professionnels : c’est la fierté d’un homme libre de se battre pour une cause qu’il croit juste, il ne peut oublier qu’il a choisi d’être avocat pour avoir la possibilité de le faire, toujours.
Né le 28 novembre 1948 à Saint-Etienne. Il se destine très vite à la profession d’avocat. Passionné de football il est l’auteur d’un mémoire de D.E.S. sur « Le statut juridique des footballeurs opérant en France » qu’il soutient en 1972. La même année il prête serment. Avocat pénaliste, il sera très marqué par sa rencontre avec Me Emile Pollak, le grand avocat marseillais, dont il devient l’ami et avec qui il plaide à de nombreuses reprises devant les Cours d’assises. Il entre à l’A.S. Saint-Etienne en 1978 comme rédacteur en chef de la revue « A.S.S.E.-Actualités ». Membre du conseil d’administration depuis cette date c’est lui qui déclenche le mouvement d’opposition à Roger Rocher en mars 1982. Il a tout de suite la conviction qu’il sera impopulaire. Il sait qu’il s’attaque à une idole et que, quoi qu’il arrive, il hypothèque quasi définitivement la possibilité pour lui d’avoir un rôle durable dans la direction du club. Il sait déjà qu’il va faire le sale boulot. Il sait qu’à terme, il travaille pour d’autres. Son espoir est de ne pas travailler pour pires. Mais il a appris des choses qu’il ne peut plus couvrir, il sait qu’il va se battre pour une cause juste, il sait que ceux qui le connaissent et qui l’aiment le comprendront : cela lui suffit. Pour Me Buffard peu importe les risques, mêmes professionnels : c’est la fierté d’un homme libre de se battre pour une cause qu’il croit juste, il ne peut oublier qu’il a choisi d’être avocat pour avoir la possibilité de le faire, toujours.