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Le vrai procès de Monsieur Bill

Par HAEDRICH, MARCEL
978-2-7062-7768-9
(9782706277689)

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978-2-7062-9394-8
(9782706293948)
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Qui rend la justice ? Je réponds : les journaux. Innocent ou coupable, l’accusé possède un droit sacré : le droit au doute. On l’a refusé à « Monsieur Bill ». Il ne s’est pas présenté devant les juges, comme le veut la Loi, en accusé-présumé-innocent. Mais en monstre-qu’il-importe-de-guillotiner-au-plus-vite. A cause des journaux. A cause de la radio. Et que s’est-il passé ? Les journalistes qui, avant le procès, avaient détaillé pour l’opinion le portrait du monstre, se sont trouvés en face d’un fou. On leur avait garanti Rapin sain d’esprit. Ils ont dû se rendre à l’évidence : « Monsieur Bill », s’il s’exprimait normalement, n’en était pas moins un débile mental. Trop tard. Trop tard aussi, Me Floriot, à la trentième heure de débat, a fait jaillir l’étincelle du doute. Elle ne pouvait plus rien enflammer. Est-ce que je crois à l’innocence de « Monsieur Bill » ? Non. Mais je crois à la Justice. Au cours de ce procès, je l’ai trouvée bien boiteuse. C’est pourquoi je publie ce journal des quatre audiences au cours desquelles Georges Rapin a joué une partie affreuse et d’avance perdue. Qu’on ne cherche pas ici de scandale ni de sensations douteuses. Je n’ai voulu évoquer, en filigrane, que le véritable procès de « Monsieur Bill », celui qui n’a pas été jugé. Marcel Haedrich.
Qui rend la justice ? Je réponds : les journaux. Innocent ou coupable, l’accusé possède un droit sacré : le droit au doute. On l’a refusé à « Monsieur Bill ». Il ne s’est pas présenté devant les juges, comme le veut la Loi, en accusé-présumé-innocent. Mais en monstre-qu’il-importe-de-guillotiner-au-plus-vite. A cause des journaux. A cause de la radio. Et que s’est-il passé ? Les journalistes qui, avant le procès, avaient détaillé pour l’opinion le portrait du monstre, se sont trouvés en face d’un fou. On leur avait garanti Rapin sain d’esprit. Ils ont dû se rendre à l’évidence : « Monsieur Bill », s’il s’exprimait normalement, n’en était pas moins un débile mental. Trop tard. Trop tard aussi, Me Floriot, à la trentième heure de débat, a fait jaillir l’étincelle du doute. Elle ne pouvait plus rien enflammer. Est-ce que je crois à l’innocence de « Monsieur Bill » ? Non. Mais je crois à la Justice. Au cours de ce procès, je l’ai trouvée bien boiteuse. C’est pourquoi je publie ce journal des quatre audiences au cours desquelles Georges Rapin a joué une partie affreuse et d’avance perdue. Qu’on ne cherche pas ici de scandale ni de sensations douteuses. Je n’ai voulu évoquer, en filigrane, que le véritable procès de « Monsieur Bill », celui qui n’a pas été jugé. Marcel Haedrich.

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