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Le jugement avant-dernier

Par de Mourgues, Odette
978-2-7062-3530-6
(9782706235306)

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978-2-7062-0197-4
(9782706201974)
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Tout le monde rencontre sa destinée, avec courage ou non. Certaines crises morales ont la signification d’un jugement avant-dernier, pour ne pas dire dernier — réservons ainsi la part de Dieu. Il semble qu’il y ait dans toute vie un moment suprême où l’être humain se trouve devant un juge impitoyable et insoupçonné qui n’est autre que lui-même. C’est alors qu’il peut s’accepter ou se refuser, faire face à la réalité qui est en lui, ou, au contraire, se réfugier dans l’illusion et la lâcheté. Et l’attitude que les hommes et les femmes prennent dans cette crise est une sorte de cruel jugement qu’ils portent sur eux-mêmes et qui donne à leur destin sa forme définitive. Les personnages principaux de ce roman font tous l’épreuve de ce jugement avant-dernier qui d’ailleurs se présente à eux sous des formes très diverses. La jeune femme myope et romanesque, désespérément amoureuse, l’intellectuel à la sensibilité tortueuse et déformée, le paysan autodidacte, l’avocat élégant, pharisien et Don Juan, et Marie-Christine, la femme sculpteur, rencontrent la tentation de la lâcheté de façons bien différentes. Le personnage de Marie-Christine domine le roman, physiquement et moralement. Ce n’est pas l’héroïne orthodoxe et, bien que « femme fatale » à sa manière, elle ne répond pas au type habituellement dépeint. Mais c’est pourtant à travers elle et en elle qu’apparaît le plus clairement la signification et la valeur de ce règlement de comptes entre soi et soi, dont Odette de Mourgues a dressé un procès-verbal d’une extraordinaire rigueur.
Tout le monde rencontre sa destinée, avec courage ou non. Certaines crises morales ont la signification d’un jugement avant-dernier, pour ne pas dire dernier — réservons ainsi la part de Dieu. Il semble qu’il y ait dans toute vie un moment suprême où l’être humain se trouve devant un juge impitoyable et insoupçonné qui n’est autre que lui-même. C’est alors qu’il peut s’accepter ou se refuser, faire face à la réalité qui est en lui, ou, au contraire, se réfugier dans l’illusion et la lâcheté. Et l’attitude que les hommes et les femmes prennent dans cette crise est une sorte de cruel jugement qu’ils portent sur eux-mêmes et qui donne à leur destin sa forme définitive. Les personnages principaux de ce roman font tous l’épreuve de ce jugement avant-dernier qui d’ailleurs se présente à eux sous des formes très diverses. La jeune femme myope et romanesque, désespérément amoureuse, l’intellectuel à la sensibilité tortueuse et déformée, le paysan autodidacte, l’avocat élégant, pharisien et Don Juan, et Marie-Christine, la femme sculpteur, rencontrent la tentation de la lâcheté de façons bien différentes. Le personnage de Marie-Christine domine le roman, physiquement et moralement. Ce n’est pas l’héroïne orthodoxe et, bien que « femme fatale » à sa manière, elle ne répond pas au type habituellement dépeint. Mais c’est pourtant à travers elle et en elle qu’apparaît le plus clairement la signification et la valeur de ce règlement de comptes entre soi et soi, dont Odette de Mourgues a dressé un procès-verbal d’une extraordinaire rigueur.

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