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Le syndicalisme français dans la Ve République

Par Le Bourre, Raymond
978-2-7062-0116-5
(9782706201165)

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978-2-7062-3449-1
(9782706234491)
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Raymond Le Bourre est l’enfant terrible du syndicalisme français. Son ardeur de militant fit de lui, vers sa vingtième année, un communiste. Mais ayant vu d’assez près et assez bien comment se comportaient les hommes de Moscou, il rompit définitivement avec le P.C. et fut, en 1947, l’un des principaux acteurs de la scission qui donna naissance à la C.G.T.-F.O. dont il est secrétaire confédéral depuis 1952. Ce n’est pas seulement au communisme qu’il en a, c’est à tous les vieux préjugés révolutionnaires, à l’idéologie glorieuse mais désuète du syndicalisme de 1905. A Vienne, au congrès de l’Internationale syndicale libre, en 1955, il fait scandale en dénonçant les facilités d’un « anticolonialisme » qui, sous le couvert d’indépendances prématurées et de nationalismes agressifs, livrerait des peuples sans défense à l’anarchie, à la misère, au communisme. Aujourd’hui, dans Le Syndicalisme français dans la Ve République, c’est à la routine doctrinale des syndicats qu’il s’en prend. La Ve République diminue le rôle des partis : Aux organisations syndicales d’occuper la place laissée libre et de prendre en main une partie des pouvoirs économiques et sociaux que le Parlement avaient usurpés. Mais pour cela, il faut renvoyer aux magasins des accessoires le futurisme prétendument révolutionnaire, et travailler dans le présent, dans le concret. Depuis 1955, les accords de salaires, la création des caisses de retraites complémentaires, l’institution de l’allocation complémentaire de chômage, etc., ont montré les possibilités immenses ouvertes à l’action syndicale constructive. De ce nouveau style, Raymond Le Bourre se fait théoricien — un théoricien qui n’oublie pas le polémiste — et ce n’est pas sans raison qu’il invoque à diverses reprises l’exemple de Proudhon. Il est, comme lui, un réformiste révolutionnaire.
Raymond Le Bourre est l’enfant terrible du syndicalisme français. Son ardeur de militant fit de lui, vers sa vingtième année, un communiste. Mais ayant vu d’assez près et assez bien comment se comportaient les hommes de Moscou, il rompit définitivement avec le P.C. et fut, en 1947, l’un des principaux acteurs de la scission qui donna naissance à la C.G.T.-F.O. dont il est secrétaire confédéral depuis 1952. Ce n’est pas seulement au communisme qu’il en a, c’est à tous les vieux préjugés révolutionnaires, à l’idéologie glorieuse mais désuète du syndicalisme de 1905. A Vienne, au congrès de l’Internationale syndicale libre, en 1955, il fait scandale en dénonçant les facilités d’un « anticolonialisme » qui, sous le couvert d’indépendances prématurées et de nationalismes agressifs, livrerait des peuples sans défense à l’anarchie, à la misère, au communisme. Aujourd’hui, dans Le Syndicalisme français dans la Ve République, c’est à la routine doctrinale des syndicats qu’il s’en prend. La Ve République diminue le rôle des partis : Aux organisations syndicales d’occuper la place laissée libre et de prendre en main une partie des pouvoirs économiques et sociaux que le Parlement avaient usurpés. Mais pour cela, il faut renvoyer aux magasins des accessoires le futurisme prétendument révolutionnaire, et travailler dans le présent, dans le concret. Depuis 1955, les accords de salaires, la création des caisses de retraites complémentaires, l’institution de l’allocation complémentaire de chômage, etc., ont montré les possibilités immenses ouvertes à l’action syndicale constructive. De ce nouveau style, Raymond Le Bourre se fait théoricien — un théoricien qui n’oublie pas le polémiste — et ce n’est pas sans raison qu’il invoque à diverses reprises l’exemple de Proudhon. Il est, comme lui, un réformiste révolutionnaire.

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