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Un voyage à Arras : vie et mort d'Isaac Rosenberg

Par GOMEZ, Étienne
978-2-366-26048-9
(9782366260489)

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Il était jeune, il était pauvre, il était juif, il se sentait poète, artiste et poète, il vivait à Londres, à ­Whitechapel. Shaun Levin évoque ici le destin d’Isaac Rosenberg, peintre et poète britannique mort dans les tranchées en 1918.Né dans une famille de Juifs émigrés d’Europe de l’Est, installé dans l’East End de Londres, il est très tôt tourmenté par des aspirations artistiques aussi évidentes aux yeux des siens que difficiles à réaliser dans un tel dénuement. Dans ces deux récits d’une intensité qui confine parfois au poème en prose, Shaun Levin évoque la vie et la mort d’Isaac ­Rosenberg sous deux aspects très différents. La première partie, « Esquisses », retrace son parcours à travers une série de tableaux centrés sur sa vie à Londres, partagée entre apprentissage dans un atelier de gravure et études à la Slade, on le suit au fil de rencontres décisives et expériences infructueuses, d’affinités avec les Juifs communistes et anarchistes de Whitechapel et l’on observe son aspiration à une vie de gloire et de luxe. « Note ce que je te dis », disait-il à Morley le doigt en l’air comme en manière d’avertissement. « Note bien ce que je te dis », disait-il tard dans la nuit, pris de boisson dans Brady Street alors qu’ils sortaient du Carpenter’s Arms. « À ma mort, je compterai parmi les poètes anglais. » La deuxième partie, « Méditation », évoque le pèlerinage du narrateur sur la tombe d’Isaac Rosenberg à côté d’Arras. Le narrateur, lui-même appelé Shaun Levin, a entendu parler d’Isaac Rosenberg comme d’« un grand poète juif » sur le BBC World Service dans sa jeunesse. Cet hommage de Shaun Levin est moins inspiré par un « devoir de mémoire » que par un élan de fraternité qui fait aussitôt d’Isaac Rosenberg une figure éminemment contemporaine. L’auteur s’identifie à Isaac Rosenberg, car ce dernier avait un statut et des aspirations qui ressemblaient aux siennes. « C’est que j’ai constaté qu’on pouvait être juif, artiste, et célébré sur le BBC World Service. » Isaac Rosenberg a laissé derrière lui ce que l’Angleterre a produit de plus singulier et de plus visionnaire de toute la Première Guerre mondiale. « Ironiquement, Isaac Rosenberg avait trouvé dans la guerre le matériau esthétique par excellence… »
Il était jeune, il était pauvre, il était juif, il se sentait poète, artiste et poète, il vivait à Londres, à ­Whitechapel. Shaun Levin évoque ici le destin d’Isaac Rosenberg, peintre et poète britannique mort dans les tranchées en 1918.Né dans une famille de Juifs émigrés d’Europe de l’Est, installé dans l’East End de Londres, il est très tôt tourmenté par des aspirations artistiques aussi évidentes aux yeux des siens que difficiles à réaliser dans un tel dénuement. Dans ces deux récits d’une intensité qui confine parfois au poème en prose, Shaun Levin évoque la vie et la mort d’Isaac ­Rosenberg sous deux aspects très différents. La première partie, « Esquisses », retrace son parcours à travers une série de tableaux centrés sur sa vie à Londres, partagée entre apprentissage dans un atelier de gravure et études à la Slade, on le suit au fil de rencontres décisives et expériences infructueuses, d’affinités avec les Juifs communistes et anarchistes de Whitechapel et l’on observe son aspiration à une vie de gloire et de luxe. « Note ce que je te dis », disait-il à Morley le doigt en l’air comme en manière d’avertissement. « Note bien ce que je te dis », disait-il tard dans la nuit, pris de boisson dans Brady Street alors qu’ils sortaient du Carpenter’s Arms. « À ma mort, je compterai parmi les poètes anglais. » La deuxième partie, « Méditation », évoque le pèlerinage du narrateur sur la tombe d’Isaac Rosenberg à côté d’Arras. Le narrateur, lui-même appelé Shaun Levin, a entendu parler d’Isaac Rosenberg comme d’« un grand poète juif » sur le BBC World Service dans sa jeunesse. Cet hommage de Shaun Levin est moins inspiré par un « devoir de mémoire » que par un élan de fraternité qui fait aussitôt d’Isaac Rosenberg une figure éminemment contemporaine. L’auteur s’identifie à Isaac Rosenberg, car ce dernier avait un statut et des aspirations qui ressemblaient aux siennes. « C’est que j’ai constaté qu’on pouvait être juif, artiste, et célébré sur le BBC World Service. » Isaac Rosenberg a laissé derrière lui ce que l’Angleterre a produit de plus singulier et de plus visionnaire de toute la Première Guerre mondiale. « Ironiquement, Isaac Rosenberg avait trouvé dans la guerre le matériau esthétique par excellence… »

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