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Le néolibre-échange

Par Gélinas, Jacques B.
LV576268
(9782897191931)

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La montée de l’idéologie néolibérale, à partir des années 1980, s’est institutionnalisée à travers une série d’accords de libre-échange économiques et commerciaux d’un genre tout à fait nouveau, dits de deuxième génération, parce qu’ils prévoient non seulement la fin des barrières tarifaires, mais aussi l’accès aux marchés publics, la libre circulation des investissements et la protection des brevets des multinationales. L’assujettissent du politique aux lois du marché devient alors planétaire et total. Le néolibre-échange était né. Dans une démonstration claire et limpide, naviguant entre le récit et l’analyse, Jacques B. Gélinas en raconte ici la genèse et l’évolution jusqu’à aujourd’hui. Pour que les élites politiques consentent à ce programme politique, il fallait les faire signer. Ce qu’elles ont fait en adoptant une panoplie d’accords bilatéraux, régionaux et multinationaux. En 1988, Ronald Reagan et Brian Mulroney ouvraient la voie en signant l’Accord de libre-échange Canada-États-Unis (ALE), soutenus par les ténors du Parti québécois qui contribuèrent ainsi à affaiblir l’État du Québec qu'ils voulaient souverain. Quatre ans plus tard, le même Mulroney signait l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) avec ses homologues états-unien et mexicain. Ces deux ententes serviront de modèle aux multiples accords négociés par la suite, tous dans le plus grand secret, officialisant ainsi une hypercollusion entre le monde des affaires et les gouvernements, institutionnalisée pour la première fois dans l’histoire par l’entremise de traités transmissibles d’un gouvernement à l’autre, d’une génération à l’autre. Devant le bilan désastreux du néolibre-échange en matière d’environnement, d’accès aux services publics et de démocratie, l’auteur explore les contours d’un modèle alternatif qui s’enracine déjà dans les interstices du système capitaliste actuel : le coopérativisme. Si le néolibre-échange a fait de l’individualisme et de la compétition les piliers de l’activité économique, la coopération pourrait bien devenir le socle d’une nouvelle économie qui remet la solidarité au cœur de nos pratiques.

La montée de l’idéologie néolibérale, à partir des années 1980, s’est institutionnalisée à travers une série d’accords de libre-échange économiques et commerciaux d’un genre tout à fait nouveau, dits de deuxième génération, parce qu’ils prévoient non seulement la fin des barrières tarifaires, mais aussi l’accès aux marchés publics, la libre circulation des investissements et la protection des brevets des multinationales. L’assujettissent du politique aux lois du marché devient alors planétaire et total. Le néolibre-échange était né. Dans une démonstration claire et limpide, naviguant entre le récit et l’analyse, Jacques B. Gélinas en raconte ici la genèse et l’évolution jusqu’à aujourd’hui. Pour que les élites politiques consentent à ce programme politique, il fallait les faire signer. Ce qu’elles ont fait en adoptant une panoplie d’accords bilatéraux, régionaux et multinationaux. En 1988, Ronald Reagan et Brian Mulroney ouvraient la voie en signant l’Accord de libre-échange Canada-États-Unis (ALE), soutenus par les ténors du Parti québécois qui contribuèrent ainsi à affaiblir l’État du Québec qu'ils voulaient souverain. Quatre ans plus tard, le même Mulroney signait l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) avec ses homologues états-unien et mexicain. Ces deux ententes serviront de modèle aux multiples accords négociés par la suite, tous dans le plus grand secret, officialisant ainsi une hypercollusion entre le monde des affaires et les gouvernements, institutionnalisée pour la première fois dans l’histoire par l’entremise de traités transmissibles d’un gouvernement à l’autre, d’une génération à l’autre. Devant le bilan désastreux du néolibre-échange en matière d’environnement, d’accès aux services publics et de démocratie, l’auteur explore les contours d’un modèle alternatif qui s’enracine déjà dans les interstices du système capitaliste actuel : le coopérativisme. Si le néolibre-échange a fait de l’individualisme et de la compétition les piliers de l’activité économique, la coopération pourrait bien devenir le socle d’une nouvelle économie qui remet la solidarité au cœur de nos pratiques.

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