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Mythes et intertextes bibliques dans l'œuvre d'Anne Hébert

Par Gligor, Adela
LV565425
(9782895028635)

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Qu’ont en commun Les Enfants du sabbat et le mythe du Paradis terrestre? La structure narrative des Fous de Bassan et la Genèse ? Élisabeth d’Aulnières, protagoniste de Kamouraska, et Lilith ? C’est entre autres ce que dévoile Adela Gligor dans Mythes et intertextes bibliques dans l’œuvre d’Anne Hébert. On découvre ici à quel point les Écritures s’inscrivent dans l’œuvre hébertienne, sous différentes formes : citations textuelles ou transformées, allusions à des épisodes scripturaires ou à des personnages bibliques (Ève, Marie et Satan en tête), reprise de schémas narratifs... Mais, loin de l’hommage, c’est souvent avec ironie qu’Anne Hébert se réapproprie ces symboles sacrés. Par un travail parodique, elle les détourne de leur sens initial, ébranlant au passage les grands mythes judéo-chrétiens. En braquant les projecteurs sur cette distance critique, Adela Gligor révèle une Anne Hébert subversive, qui a habilement dénoncé l’hypocrisie religieuse et l’autorité patriarcale, mais qui a surtout donné une voix aux femmes, les faisant accéder à ce Verbe créateur qui, dans la Bible, était réservé aux hommes.

Qu’ont en commun Les Enfants du sabbat et le mythe du Paradis terrestre? La structure narrative des Fous de Bassan et la Genèse ? Élisabeth d’Aulnières, protagoniste de Kamouraska, et Lilith ? C’est entre autres ce que dévoile Adela Gligor dans Mythes et intertextes bibliques dans l’œuvre d’Anne Hébert. On découvre ici à quel point les Écritures s’inscrivent dans l’œuvre hébertienne, sous différentes formes : citations textuelles ou transformées, allusions à des épisodes scripturaires ou à des personnages bibliques (Ève, Marie et Satan en tête), reprise de schémas narratifs... Mais, loin de l’hommage, c’est souvent avec ironie qu’Anne Hébert se réapproprie ces symboles sacrés. Par un travail parodique, elle les détourne de leur sens initial, ébranlant au passage les grands mythes judéo-chrétiens. En braquant les projecteurs sur cette distance critique, Adela Gligor révèle une Anne Hébert subversive, qui a habilement dénoncé l’hypocrisie religieuse et l’autorité patriarcale, mais qui a surtout donné une voix aux femmes, les faisant accéder à ce Verbe créateur qui, dans la Bible, était réservé aux hommes.

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