Curés et religieuses délinquants de l'histoire du Québec : 1600-1900

De très sérieuses allégations de fornication avec une femme pèsent, en 1767, contre le prêtre récollet Bonaventure Carpentier, le curé de Baie-des-Chaleurs. Le curé de Saint-François-de-l’Île-d’Orléans, l’abbé François Le Guerne, doit démissionner en 1789 en raison de son vil amour de la richesse et de sa pratique de prêts d’argent à des taux usuraires. En octobre 1794, le curé de Saint-Paul-de-Lavaltrie, Jacques-Philippe Serrand, a été relevé de ses fonctions pour avoir célébré une messe alors qu’il était complètement ivre, en présence de 600 paroissiens.. Dans Curés et religieuses délinquants de l’histoire du Québec, vous ferez la troublante connaissance de membres de l’Église catholique qui n’ont malheureusement pas fait honneur à leurs pairs et à leur fonction sacerdotale, au grand désespoir de leur évêque. La source principale d’information pour documenter les 50 cas présentés fut la correspondance des évêques de Québec et de Montréal, du XVIIe au XIXe siècle, conservée dans les archives de ces deux diocèses.. Le présent livre est la suite des croustillants portraits moraux sur nos ancêtres québécois déjà publiés par Guy Giguère depuis 20 ans : nos criminels dans Scandaleuse Nouvelle-France, nos élites peu recommandables dans Honteux personnages de l’histoire du Québec et nos moutons noirs de l’Église dans Les Brebis égarées..