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Le maréchal et la dactylo

Par HAEDRICH, MARCEL
978-2-221-23671-0
(9782221236710)

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978-2-221-23670-3
(9782221236703)
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« Suis-je le seul Français à me sentir mauvaise conscience quand on parle du maréchal Pétain ? Le hasard m’a fait rencontrer une demoiselle de plus de quatre-vingts ans, Jeanne Lucet, qui a travaillé pour lui, dans son ombre, pendant plus de trente ans. Au G.Q.G., pendant la Grande Guerre, il lui dictait ses ordres du jour. Et elle se trouvait là, à Vichy, en août 44, quand il fut enlevé par les Allemands. Entre-temps, elle avait tapé les manuscrits du capitaine de Gaulle, les notes de Weygand et de Gamelin. A la Libération, elle refusa de reprendre auprès de de Gaulle la place de confiance qu’elle occupait auprès de Pétain. » « Je rêve souvent, dit-elle, de ce qui aurait pu se passer si le général de Gaulle n’avait pas repoussé les avances du Maréchal. » « Qu’on ne cherche pas dans ce livre des révélations historiques époustouflantes. A travers la vie incroyablement transparente de Mlle Lucet, mes idées sur la guerre se sont encore clarifiées, et simplifiées. Elle a aimé le Maréchal, c’est évident. Comme un homme ? Comme un dieu ? Et lui, ce luron que l’on trouvait dans le lit de sa bien-aimée quand on le cherchait pour Verdun ? Il avait soixante et un ans quand, un jour, Jeanne Lucet, dactylographe administrative, embauchée pour taper des citations, est entrée dans son bureau, à Compiègne. Elle avait des cheveux blond cendré et des yeux bleu pervenche. »
« Suis-je le seul Français à me sentir mauvaise conscience quand on parle du maréchal Pétain ? Le hasard m’a fait rencontrer une demoiselle de plus de quatre-vingts ans, Jeanne Lucet, qui a travaillé pour lui, dans son ombre, pendant plus de trente ans. Au G.Q.G., pendant la Grande Guerre, il lui dictait ses ordres du jour. Et elle se trouvait là, à Vichy, en août 44, quand il fut enlevé par les Allemands. Entre-temps, elle avait tapé les manuscrits du capitaine de Gaulle, les notes de Weygand et de Gamelin. A la Libération, elle refusa de reprendre auprès de de Gaulle la place de confiance qu’elle occupait auprès de Pétain. » « Je rêve souvent, dit-elle, de ce qui aurait pu se passer si le général de Gaulle n’avait pas repoussé les avances du Maréchal. » « Qu’on ne cherche pas dans ce livre des révélations historiques époustouflantes. A travers la vie incroyablement transparente de Mlle Lucet, mes idées sur la guerre se sont encore clarifiées, et simplifiées. Elle a aimé le Maréchal, c’est évident. Comme un homme ? Comme un dieu ? Et lui, ce luron que l’on trouvait dans le lit de sa bien-aimée quand on le cherchait pour Verdun ? Il avait soixante et un ans quand, un jour, Jeanne Lucet, dactylographe administrative, embauchée pour taper des citations, est entrée dans son bureau, à Compiègne. Elle avait des cheveux blond cendré et des yeux bleu pervenche. »

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