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1967 : Quatre journées qui ébranlèrent le Québec

Par Courteaux, Olivier
LV666811
(9782763729534)

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«?Je me suis rendu au Québec pour aider les Québécois à échapper à leur situation subordonnée. Le Québec s'est réveillé, la France s'est redressée.?» Charles de Gaulle 27 juillet 1967?: Orly, 3 h 30 du matin. En cette heure bien matinale, une agitation inhabituelle règne à l'intérieur du pavillon officiel de l'aéroport d'Orly, surnommé l'isba en souvenir de la visite de Nikita Khrouchtchev. Malgré «?l'heure incommode?», des dignitaires attendent l'arrivée, d'un moment à l'autre, du général de Gaulle, de retour précipité du Canada. Des maîtres d'hôtel vont et viennent en silence et servent du café. A l'exception des gens de la délégation du Québec, visiblement ravis d'être là pour saluer l'arrivée de leur héros, les hauts personnages présents, qu'ils soient français ou canadiens, font grise mine. L'atmosphère n'est décidément pas à la fête.  Le «?Vive le Québec libre?!?» du général, à peine quarante-huit heures plus tôt, a provoqué une véritable levée de boucliers au sein de la classe politique française. Du côté de la presse française, qui s'est jusqu'alors largement désintéressée des profondes transformations de société que vit «?la Belle Province?» depuis le début des années 1960, les critiques fusent de toutes parts. Au Canada, la stupeur a rapidement fait place à l'indignation. En cette fin de juillet, les journaux canadiens de langue anglaise sont avant tout ulcérés – on le serait à moins?! – par l'acte d'ingérence flagrant que le général de Gaulle vient de commettre, lui qui n'a pourtant jamais cessé de prôner la… non-ingérence dans les affaires d'autrui?! La presse internationale anglo-saxonne est à l'avenant. Le New York Times déplore que le général soit «?descendu du niveau de la politique d'Etat à celui des tracasseries [...]. Dans sa tournée de la province de Québec, il encourage le séparatisme d'une manière pompeuse et délibérée?».  Revivez, grâce à cet ouvrage passionnant, l'un des moments les plus marquants de l'histoire du Québec.

«?Je me suis rendu au Québec pour aider les Québécois à échapper à leur situation subordonnée. Le Québec s'est réveillé, la France s'est redressée.?» Charles de Gaulle 27 juillet 1967?: Orly, 3 h 30 du matin. En cette heure bien matinale, une agitation inhabituelle règne à l'intérieur du pavillon officiel de l'aéroport d'Orly, surnommé l'isba en souvenir de la visite de Nikita Khrouchtchev. Malgré «?l'heure incommode?», des dignitaires attendent l'arrivée, d'un moment à l'autre, du général de Gaulle, de retour précipité du Canada. Des maîtres d'hôtel vont et viennent en silence et servent du café. A l'exception des gens de la délégation du Québec, visiblement ravis d'être là pour saluer l'arrivée de leur héros, les hauts personnages présents, qu'ils soient français ou canadiens, font grise mine. L'atmosphère n'est décidément pas à la fête.  Le «?Vive le Québec libre?!?» du général, à peine quarante-huit heures plus tôt, a provoqué une véritable levée de boucliers au sein de la classe politique française. Du côté de la presse française, qui s'est jusqu'alors largement désintéressée des profondes transformations de société que vit «?la Belle Province?» depuis le début des années 1960, les critiques fusent de toutes parts. Au Canada, la stupeur a rapidement fait place à l'indignation. En cette fin de juillet, les journaux canadiens de langue anglaise sont avant tout ulcérés – on le serait à moins?! – par l'acte d'ingérence flagrant que le général de Gaulle vient de commettre, lui qui n'a pourtant jamais cessé de prôner la… non-ingérence dans les affaires d'autrui?! La presse internationale anglo-saxonne est à l'avenant. Le New York Times déplore que le général soit «?descendu du niveau de la politique d'Etat à celui des tracasseries [...]. Dans sa tournée de la province de Québec, il encourage le séparatisme d'une manière pompeuse et délibérée?».  Revivez, grâce à cet ouvrage passionnant, l'un des moments les plus marquants de l'histoire du Québec.

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