Réponses aux adolescents de 68 devenus les parents d'aujourd'hui

Comment “gérer” son adolescent, réagir à ses problèmes de croissance, à ses angoisses, quand on appartient à une génération qui, il y a 25 ans, a remis en question tous les fondements de l’éducation. Ils avaient 20 ans en 68, ils en ont aujourd’hui 45. Eux qui, durant leur adolescence, ont “contesté” et fait voler en éclats les structures traditionnelles de l’éducation, de l’enseignement, de la “hiérarchie des âges”, ils sont aujourd’hui devenus — à leur tour — des parents, confrontés à des adolescents formés par les nouveaux modes d’éducation qu’ils ont contribué à imposer. D’un seul coup, ces adolescents de 68, devenus les parents d’aujourd’hui, se retrouvent “de l’autre côté de la barrière”. Apôtres de l’éducation permissive, pour lesquels il était “interdit d’interdire”, ils doivent faire face aux problèmes de leurs enfants : drogue, échec scolaire, fugues, sexualité à l’ère du sida, avec, en plus, la difficulté d’affronter leurs propres contradictions.
Comment “gérer” son adolescent, réagir à ses problèmes de croissance, à ses angoisses, quand on appartient à une génération qui, il y a 25 ans, a remis en question tous les fondements de l’éducation. Ils avaient 20 ans en 68, ils en ont aujourd’hui 45. Eux qui, durant leur adolescence, ont “contesté” et fait voler en éclats les structures traditionnelles de l’éducation, de l’enseignement, de la “hiérarchie des âges”, ils sont aujourd’hui devenus — à leur tour — des parents, confrontés à des adolescents formés par les nouveaux modes d’éducation qu’ils ont contribué à imposer. D’un seul coup, ces adolescents de 68, devenus les parents d’aujourd’hui, se retrouvent “de l’autre côté de la barrière”. Apôtres de l’éducation permissive, pour lesquels il était “interdit d’interdire”, ils doivent faire face aux problèmes de leurs enfants : drogue, échec scolaire, fugues, sexualité à l’ère du sida, avec, en plus, la difficulté d’affronter leurs propres contradictions.