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Je l’ai écrit parce que j’avais besoin de vivre

Par Legris, Émilie
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«J’ai 18 ans, ça fait deux mois que je dors. Je ne veux plus rien savoir du monde qui m’est extérieur. En fait, je ne veux plus rien savoir de moi-même, je ne sais plus rien de moi-même. Qui suis-je? J’ai les yeux bleus, les cheveux bruns, de grosses cuisses énormes et des seins. Yark! Je suis une femme, une forme ovale et molle. Je ne vois que mon reflet dans ce foutu miroir, et même mon reflet me répugne. Quand je ferme les yeux, j’ai l’impression d’entendre une gamme majeure chromatique en constant decrescendo. Je suis un dépotoir, mes entrailles se contractent, se détractent comme si j’allais accoucher d’une bête sauvage, enragée, d’un être possédé et ensorcelé. J’ai l’impression de peser trois cents livres, ce qui n’est vraiment pas le cas. C’est que, depuis des années, je traîne un chariot de fumier, rempli de mensonges et de déceptions… J’ai comme un couteau enfoncé entre les deux seins. Je ne m’en sortirai jamais… »

«J’ai 18 ans, ça fait deux mois que je dors. Je ne veux plus rien savoir du monde qui m’est extérieur. En fait, je ne veux plus rien savoir de moi-même, je ne sais plus rien de moi-même. Qui suis-je? J’ai les yeux bleus, les cheveux bruns, de grosses cuisses énormes et des seins. Yark! Je suis une femme, une forme ovale et molle. Je ne vois que mon reflet dans ce foutu miroir, et même mon reflet me répugne. Quand je ferme les yeux, j’ai l’impression d’entendre une gamme majeure chromatique en constant decrescendo. Je suis un dépotoir, mes entrailles se contractent, se détractent comme si j’allais accoucher d’une bête sauvage, enragée, d’un être possédé et ensorcelé. J’ai l’impression de peser trois cents livres, ce qui n’est vraiment pas le cas. C’est que, depuis des années, je traîne un chariot de fumier, rempli de mensonges et de déceptions… J’ai comme un couteau enfoncé entre les deux seins. Je ne m’en sortirai jamais… »

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