Le crépuscule des prisons

Pour les prisons, c’est l’année noire. Une série de crimes atroces à Nîmes, à Clairvaux, à Lyon prépare l’explosion. Puis c’est la révolte qui, soudain, met en pleine lumière, l’échec accablant d’un système qui, sacrifiant toute réforme à l’obsession de l’évasion, n’a produit que du désordre et encore des crimes. Deux journalistes ont voulu aller au bout de ce monde crépusculaire. Ils ont interrogé tous les protagonistes : ceux qui, par leurs arrêts, remplissent les prisons, ceux qui gardent les prisons, ceux qui y sont ceux qui en sortent et qui, une fois sur deux, vont y retourner. Des salons dorés de la Chancellerie au mitard des Centrales, ils ont surpris une réalité absurde et honteuse qu’ils livrent ici dans un récit plein de bruit et de fureur. Au-delà des grandes affaires de sang, ils décrivent un monde de souffrance, de mépris et de violence, un univers qui, au nom de la loi, vit en marge des lois, une société sans pitié qui a ses règles, ses mœurs, son langage, sa poésie. Monde à part ? Oui mais... En 1971, plus de cent mille Français sont passés par les prisons. Quelques criminels, certes, mais surtout des imprudents ou même des innocents écroués sur un soupçon. La prison, chacun de nous peut s’y retrouver demain.
Pour les prisons, c’est l’année noire. Une série de crimes atroces à Nîmes, à Clairvaux, à Lyon prépare l’explosion. Puis c’est la révolte qui, soudain, met en pleine lumière, l’échec accablant d’un système qui, sacrifiant toute réforme à l’obsession de l’évasion, n’a produit que du désordre et encore des crimes. Deux journalistes ont voulu aller au bout de ce monde crépusculaire. Ils ont interrogé tous les protagonistes : ceux qui, par leurs arrêts, remplissent les prisons, ceux qui gardent les prisons, ceux qui y sont ceux qui en sortent et qui, une fois sur deux, vont y retourner. Des salons dorés de la Chancellerie au mitard des Centrales, ils ont surpris une réalité absurde et honteuse qu’ils livrent ici dans un récit plein de bruit et de fureur. Au-delà des grandes affaires de sang, ils décrivent un monde de souffrance, de mépris et de violence, un univers qui, au nom de la loi, vit en marge des lois, une société sans pitié qui a ses règles, ses mœurs, son langage, sa poésie. Monde à part ? Oui mais... En 1971, plus de cent mille Français sont passés par les prisons. Quelques criminels, certes, mais surtout des imprudents ou même des innocents écroués sur un soupçon. La prison, chacun de nous peut s’y retrouver demain.