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Mes mémoires

Par Albistur, Maïté
978-2-348-01741-4
(9782348017414)

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Jeanne Bouvier connut durant son enfance l'extrême pauvreté. La misère, écrit-elle, était grande au foyer paternel. C'est à la racine de cette misère que cette ouvrière s'arma, dès 1876 (elle était alors âgée de onze ans, et travaillait dans une fabrique de soie), contre l'injustice sociale. Très vite, son investissement syndical devint la grande affaire de sa vie. Avec elle, nous traversons un quart de siècle de syndicalisme cégétiste, et nous assistons aux conflits de personnes et de tendances, toutes choses rarement abordées au sein même d'une organisation de défense des droits des travailleurs. Aussi, ces Mémoires d'une militante syndicale - Jeanne Bouvier appartenait, en l'occurrence, à la Fédération de l'habillement-, ayant atteint un haut niveau de responsabilité, sont-ils essentiels pour la compréhension de l'histoire sociale et politique contemporaine. Jeanne Bouvier reprochait, notamment, aux dirigeants syndicaux de l'époque leur refus de prendre en compte la création d'un système de prévention sociale (retraites ouvrières, assurances maladie, etc.), ainsi que la syndicalisation féminine. Pour cette féministe, mue par une sorte d'éthique de la bienfaisance, et en lutte permanente contre le sectarisme mâle, ce n'est pas, en effet, la politique qui peut décider de la forme que doit prendre la prévention sociale, mais le but escompté, à savoir la défense des travailleurs ; et seule cette défense est susceptible d'exprimer la vérité des décisions politiques. Les dirigeants cégétistes tentèrent alors de l'évincer : il est probable qu'aujourd'hui encore, sa parole dérangera plus d'un.
Jeanne Bouvier connut durant son enfance l'extrême pauvreté. La misère, écrit-elle, était grande au foyer paternel. C'est à la racine de cette misère que cette ouvrière s'arma, dès 1876 (elle était alors âgée de onze ans, et travaillait dans une fabrique de soie), contre l'injustice sociale. Très vite, son investissement syndical devint la grande affaire de sa vie. Avec elle, nous traversons un quart de siècle de syndicalisme cégétiste, et nous assistons aux conflits de personnes et de tendances, toutes choses rarement abordées au sein même d'une organisation de défense des droits des travailleurs. Aussi, ces Mémoires d'une militante syndicale - Jeanne Bouvier appartenait, en l'occurrence, à la Fédération de l'habillement-, ayant atteint un haut niveau de responsabilité, sont-ils essentiels pour la compréhension de l'histoire sociale et politique contemporaine. Jeanne Bouvier reprochait, notamment, aux dirigeants syndicaux de l'époque leur refus de prendre en compte la création d'un système de prévention sociale (retraites ouvrières, assurances maladie, etc.), ainsi que la syndicalisation féminine. Pour cette féministe, mue par une sorte d'éthique de la bienfaisance, et en lutte permanente contre le sectarisme mâle, ce n'est pas, en effet, la politique qui peut décider de la forme que doit prendre la prévention sociale, mais le but escompté, à savoir la défense des travailleurs ; et seule cette défense est susceptible d'exprimer la vérité des décisions politiques. Les dirigeants cégétistes tentèrent alors de l'évincer : il est probable qu'aujourd'hui encore, sa parole dérangera plus d'un.

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