L'opération Vicaire

Pourquoi Paul Rassinier, athée, et pour qui le Pape n’est pas “la plus haute instance morale de la terre”, s’est-il intéressé au Vicaire ? Parce qu’il déteste le mensonge et parce qu’il est pacifiste. Paul Rassinier, qui fut un des fondateurs du mouvement de résistance “Libé-Nord”, vient du parti socialiste et du pacifisme. Il a milité aux côtés de Marceau Pivert et de Paul Faure, après un passage au parti communiste où l’avait amené Victor Serge. Arrêté par la Gestapo le 30 octobre 1943, il est déporté à Buchenwald puis à Dora. De retour en France, invalide à 100 % + 5 degrés, il se consacre à l’histoire et publie en particulier sur la seconde guerre mondiale et les crimes de guerre des études retentissantes comme Le mensonge d’Ulysse et Le drame des Juifs européens. Pacifiste donc, Rassinier se félicite de voir les papes, et plus particulièrement Pie XII, s’attacher à la défense de la Paix, contre tous les entraînements, toutes les propagandes. Aussi la tentative du Vicaire pour déguiser Pie XII en témoin silencieux et même en partisan honteux du nazisme soulève-t-elle l’indignation de Rassinier. Il se livre à une enquête minutieuse qui l’amène à montrer la faiblesse des témoignages sur lesquels s’appuie Le Vicaire, en particulier — pièce capitale au cœur du débat — celui du S.S. Gerstein, disparu mystérieusement à la fin de la guerre. A l’aide d’une documentation solide, Paul Rassinier dévoile l’inanité d’une accusation dont le but véritable est une opération politique : par un retournement des responsabilités, on charge Pie XII du crime d’avoir favorisé le nazisme, qu’il a condamné, tandis que dans le clan des accusateurs, nombreux sont ceux qui ont aidé Hitler à accéder au pouvoir.
Pourquoi Paul Rassinier, athée, et pour qui le Pape n’est pas “la plus haute instance morale de la terre”, s’est-il intéressé au Vicaire ? Parce qu’il déteste le mensonge et parce qu’il est pacifiste. Paul Rassinier, qui fut un des fondateurs du mouvement de résistance “Libé-Nord”, vient du parti socialiste et du pacifisme. Il a milité aux côtés de Marceau Pivert et de Paul Faure, après un passage au parti communiste où l’avait amené Victor Serge. Arrêté par la Gestapo le 30 octobre 1943, il est déporté à Buchenwald puis à Dora. De retour en France, invalide à 100 % + 5 degrés, il se consacre à l’histoire et publie en particulier sur la seconde guerre mondiale et les crimes de guerre des études retentissantes comme Le mensonge d’Ulysse et Le drame des Juifs européens. Pacifiste donc, Rassinier se félicite de voir les papes, et plus particulièrement Pie XII, s’attacher à la défense de la Paix, contre tous les entraînements, toutes les propagandes. Aussi la tentative du Vicaire pour déguiser Pie XII en témoin silencieux et même en partisan honteux du nazisme soulève-t-elle l’indignation de Rassinier. Il se livre à une enquête minutieuse qui l’amène à montrer la faiblesse des témoignages sur lesquels s’appuie Le Vicaire, en particulier — pièce capitale au cœur du débat — celui du S.S. Gerstein, disparu mystérieusement à la fin de la guerre. A l’aide d’une documentation solide, Paul Rassinier dévoile l’inanité d’une accusation dont le but véritable est une opération politique : par un retournement des responsabilités, on charge Pie XII du crime d’avoir favorisé le nazisme, qu’il a condamné, tandis que dans le clan des accusateurs, nombreux sont ceux qui ont aidé Hitler à accéder au pouvoir.