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Revue Liberté 327 - Le temps des enfants

Par Lanctôt, Aurélie
LV751451
(9782924414606)

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(9782924414613)
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Partout dans le monde, les manifestations pour le climat mettant les jeunes à l’avant-scène se multiplient. Les enfants prennent les devants, s’organisent, refusent d’assister passivement à la liquidation programmée de leur avenir. Curieusement – ou alors est-ce un signe des temps ? –, on a observé, au cours des dernières années, une mobilisation similaire, mais à plus petite échelle, chez les adolescents de Parkland, en Floride, engagés dans la lutte pour le contrôle des armes à feu aux États-Unis après une tuerie dans leur école secondaire. Les jeunes manifestants pour le climat, tout comme les élèves de Parkland avant eux, ne sont en fait pas tant des militants que des citoyens qui agissent et qui réclament le droit d’exercer pleinement leurs libertés civiles, même avant d’avoir atteint l’âge de la majorité légale. Alors qu’ils s’imposent aujourd’hui comme une force politique majeure, on voit s’exprimer un malaise, comme si ceux qui, parmi les adultes, détiennent le pouvoir avaient du mal à admettre la légitimité d’un discours porté par des individus qu’on a l’habitude d’encadrer, d’éduquer, de soigner, mais aussi de contraindre, de limiter, de contrôler. Que signifie donc ce refus de concevoir l’enfant comme un sujet politique ?

Partout dans le monde, les manifestations pour le climat mettant les jeunes à l’avant-scène se multiplient. Les enfants prennent les devants, s’organisent, refusent d’assister passivement à la liquidation programmée de leur avenir. Curieusement – ou alors est-ce un signe des temps ? –, on a observé, au cours des dernières années, une mobilisation similaire, mais à plus petite échelle, chez les adolescents de Parkland, en Floride, engagés dans la lutte pour le contrôle des armes à feu aux États-Unis après une tuerie dans leur école secondaire. Les jeunes manifestants pour le climat, tout comme les élèves de Parkland avant eux, ne sont en fait pas tant des militants que des citoyens qui agissent et qui réclament le droit d’exercer pleinement leurs libertés civiles, même avant d’avoir atteint l’âge de la majorité légale. Alors qu’ils s’imposent aujourd’hui comme une force politique majeure, on voit s’exprimer un malaise, comme si ceux qui, parmi les adultes, détiennent le pouvoir avaient du mal à admettre la légitimité d’un discours porté par des individus qu’on a l’habitude d’encadrer, d’éduquer, de soigner, mais aussi de contraindre, de limiter, de contrôler. Que signifie donc ce refus de concevoir l’enfant comme un sujet politique ?

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