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Ô Saint-Laurent

Par CHAMPEAU, NICOLE V.
978-1-7712-0117-9
(9781771201179)

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978-1-7712-0216-9
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À son commencement, là où le lac Ontario devient fleuve, sauvage encore depuis les Mille-Îles – autrefois connues sous le nom de Jardin du Grand Esprit – jusqu’aux Mille Roches, village englouti par suite des travaux de la Voie Maritime. Car le Saint-Laurent est de fougue et de rives farouches. Il dévale dans l’imaginaire. Frasil, giboulées, explosions de neiges, remouils, il sait les tempêtes, l’yre des vents, les torrents. Y défilent des noms oubliés, la chevauchée de rapides, des patronymes qui figuraient autrefois sur des cartes anciennes et qui maintenant n’y sont plus. Pointe de l’Ivrogne, l’Anse aux Corbeaux, l’île aux batteaux, l’île Blédine, l’île Mudlunta, l’Anse à la Mort, le Long Sault, les Galotes / les Galous / les Galettes, l’île Whisky, Pointe Maligne, et le chemin extrêmement fascheux. La poésie emprunte une route secondaire où l’auteur revendique le chant d’amour qui marche sous l’eau. Elle réclame le droit de dire ce fleuve en amont de Montréal, non pas l’infiniment grand mais l’infiniment oublié. La voilà complice d’une force transmise par ceux qui vinrent et passèrent d’île en île. Un hommage à la beauté, un cri du coeur... une recherche d’identité!
À son commencement, là où le lac Ontario devient fleuve, sauvage encore depuis les Mille-Îles – autrefois connues sous le nom de Jardin du Grand Esprit – jusqu’aux Mille Roches, village englouti par suite des travaux de la Voie Maritime. Car le Saint-Laurent est de fougue et de rives farouches. Il dévale dans l’imaginaire. Frasil, giboulées, explosions de neiges, remouils, il sait les tempêtes, l’yre des vents, les torrents. Y défilent des noms oubliés, la chevauchée de rapides, des patronymes qui figuraient autrefois sur des cartes anciennes et qui maintenant n’y sont plus. Pointe de l’Ivrogne, l’Anse aux Corbeaux, l’île aux batteaux, l’île Blédine, l’île Mudlunta, l’Anse à la Mort, le Long Sault, les Galotes / les Galous / les Galettes, l’île Whisky, Pointe Maligne, et le chemin extrêmement fascheux. La poésie emprunte une route secondaire où l’auteur revendique le chant d’amour qui marche sous l’eau. Elle réclame le droit de dire ce fleuve en amont de Montréal, non pas l’infiniment grand mais l’infiniment oublié. La voilà complice d’une force transmise par ceux qui vinrent et passèrent d’île en île. Un hommage à la beauté, un cri du coeur... une recherche d’identité!

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