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L’exploitation du phoque à l’embouchure du Saguenay par les Iroquoiens de 1000 à 1534

Par Plourde, Michel
XLV421790
(9782760320703)

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Au cours du Sylvicole supérieur (1000-1500), le secteur de l’embouchure du Saguenay aurait été exploité par des Iroquoiens du Saint-Laurent en quête de ressources marines, plus particulièrement de phoque. Ces groupes provenaient vraisemblablement de la région de Québec où se trouvaient leurs camps de base et auraient ainsi développé une forme d’adaptation aux ressources marines de l’estuaire, faisant d’eux les groupes iroquoiens les plus mobiles de toute la vallée du Saint-Laurent. Dans cette étude, nous avançons que l’exploitation des mammifères marins fut pratiquée en deux temps : d’abord au printemps, lors de courtes périodes, par des chasseurs masculins attirés par le phoque du Groenland, puis en été, par des familles entières profitant de la présence de phoques gris et communs. Les pinnipèdes étaient probablement traqués sur la batture ou sur les glaces et abattus à la hache ou à l’arc et à la flèche. Puisque les résidus alimentaires retrouvés dans les vases de cuisson étaient surtout composés de poissons et de mammifères terrestres, les sous-produits de la chasse au phoque auraient été rapportés dans la région de Québec et utilisés comme réserves de nourriture, matière première ou monnaie d’échange. Nous défendons également l’hypothèse que ces excursions dans l’estuaire n’étaient pas nécessairement liées à la précarité de l’agriculture dans la région de Québec puisque cette pratique aurait été adoptée tardivement, soit après 1300 et peut être même à partir de 1400.

Au cours du Sylvicole supérieur (1000-1500), le secteur de l’embouchure du Saguenay aurait été exploité par des Iroquoiens du Saint-Laurent en quête de ressources marines, plus particulièrement de phoque. Ces groupes provenaient vraisemblablement de la région de Québec où se trouvaient leurs camps de base et auraient ainsi développé une forme d’adaptation aux ressources marines de l’estuaire, faisant d’eux les groupes iroquoiens les plus mobiles de toute la vallée du Saint-Laurent. Dans cette étude, nous avançons que l’exploitation des mammifères marins fut pratiquée en deux temps : d’abord au printemps, lors de courtes périodes, par des chasseurs masculins attirés par le phoque du Groenland, puis en été, par des familles entières profitant de la présence de phoques gris et communs. Les pinnipèdes étaient probablement traqués sur la batture ou sur les glaces et abattus à la hache ou à l’arc et à la flèche. Puisque les résidus alimentaires retrouvés dans les vases de cuisson étaient surtout composés de poissons et de mammifères terrestres, les sous-produits de la chasse au phoque auraient été rapportés dans la région de Québec et utilisés comme réserves de nourriture, matière première ou monnaie d’échange. Nous défendons également l’hypothèse que ces excursions dans l’estuaire n’étaient pas nécessairement liées à la précarité de l’agriculture dans la région de Québec puisque cette pratique aurait été adoptée tardivement, soit après 1300 et peut être même à partir de 1400.

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