Livraison gratuite* pour les commandes de 75$+ | Ramassage gratuit en tout temps !

Livraison au Québec. Certains produits peuvent être exclus de la livraison gratuite (ex: mobilier de bureau, coffres-forts, etc.)

0
Votre panier est actuellement vide

Mon panier - Commande rapide

La bioéthique

Par Rekacewicz, Philippe
979-1-03-760610-5
(9791037606105)

Votre prix

  • 11,99$ /unité

Format ePub
11,99$ /unité
(9791037606105)
Numérique
Format PDF
11,99$ /unité
979-1-03-763110-7
(9791037631107)
Numérique

Au XVIe siècle, les anatomistes commencèrent à disséquer les corps morts ; au XIXe, Claude Bernard se proposait d’ouvrir les vivants ; à la fin du XXe siècle, naissait le premier bébé éprouvette. Le besoin de connaissance, permanent et multiforme, est-il un risque ? Les philosophes des Lumières, partagés sur la question, s’interrogèrent, à cette occasion, sur la place de l’éthique dans l’expérimentation scientifique. Depuis, il y eut la pratique de l’eugénisme, organisée aussi bien par l’État nazi que par certaines démocraties, il y eut des embryons congelés et les clones d’animaux. La science a-t-elle tous les droits en matière de recherche, alors que ses travaux engagent le devenir des humains ? L’éthique a-t-elle le pouvoir de tracer des interdits aux activités de la connaissance ? Voilà des questions, qui mettent d’abord en évidence l’inquiétude des sociétés humaines face à la science, face à une démarche qui transforme — systématiquement — le sujet pensant en objet à soigner, à améliorer, à transformer.
Au XVIe siècle, les anatomistes commencèrent à disséquer les corps morts ; au XIXe, Claude Bernard se proposait d’ouvrir les vivants ; à la fin du XXe siècle, naissait le premier bébé éprouvette. Le besoin de connaissance, permanent et multiforme, est-il un risque ? Les philosophes des Lumières, partagés sur la question, s’interrogèrent, à cette occasion, sur la place de l’éthique dans l’expérimentation scientifique. Depuis, il y eut la pratique de l’eugénisme, organisée aussi bien par l’État nazi que par certaines démocraties, il y eut des embryons congelés et les clones d’animaux. La science a-t-elle tous les droits en matière de recherche, alors que ses travaux engagent le devenir des humains ? L’éthique a-t-elle le pouvoir de tracer des interdits aux activités de la connaissance ? Voilà des questions, qui mettent d’abord en évidence l’inquiétude des sociétés humaines face à la science, face à une démarche qui transforme — systématiquement — le sujet pensant en objet à soigner, à améliorer, à transformer.

Détails

Du même auteur