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Qu'appelle-t-on destruction?

Par Anidjar, Gil
LV661325
(9782760638013)

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Entre justification et explication, entre dire et faire, la destruction. Est-ce une chose ou un événement ? Un geste, une œuvre ou une opération ? Un thème ou un titre ? Est-ce même bien un mot ? Qu’appelle-t-on, ce sera là ma question, destruction ? Avec Heidegger, Derrida en appelle à la destruction. Oui, à la destruction. L’a-t-on entendu ? Comme Heidegger (et c’est aussi ce « comme » qu’il s’agira d’examiner ici), Derrida nomme et renomme la destruction. Il lui donne le temps et le nom, une renommée. Il la surnomme — déconstruction, par exemple, ou, plus tard, « mal d’archive ». Comme Heidegger, Derrida travaille, traduit et retraduit la destruction, faisant parfois comme si tous ses mots, tous les mots et les phrases qu’il propose et déploie sur et à propos de la destruction, entretenaient des rapports sans rapport, rapports déjà trop clairs, ou encore bien obscurs. Qu’appelle-t-on destruction ? Après Heidegger, Derrida s’y est attardé, lui qui parlait, encore et encore, de destination et de destruction, lui qui nous a rappelé si souvent à la destruction qui arrive, partout où elle arrive. Posons que c’était l’un de ses combats, l’une de ses longues guerres (avec luimême, d’abord, et avec la destruction). Sera-ce finalement la nôtre ? Est-il aujourd’hui temps de penser — après Heidegger, avec Derrida —, temps de combattre aussi peut-être, au moins d’écouter, la destruction qui vient ? Est-il encore temps de témoigner de la destruction qui croît ?

Entre justification et explication, entre dire et faire, la destruction. Est-ce une chose ou un événement ? Un geste, une œuvre ou une opération ? Un thème ou un titre ? Est-ce même bien un mot ? Qu’appelle-t-on, ce sera là ma question, destruction ? Avec Heidegger, Derrida en appelle à la destruction. Oui, à la destruction. L’a-t-on entendu ? Comme Heidegger (et c’est aussi ce « comme » qu’il s’agira d’examiner ici), Derrida nomme et renomme la destruction. Il lui donne le temps et le nom, une renommée. Il la surnomme — déconstruction, par exemple, ou, plus tard, « mal d’archive ». Comme Heidegger, Derrida travaille, traduit et retraduit la destruction, faisant parfois comme si tous ses mots, tous les mots et les phrases qu’il propose et déploie sur et à propos de la destruction, entretenaient des rapports sans rapport, rapports déjà trop clairs, ou encore bien obscurs. Qu’appelle-t-on destruction ? Après Heidegger, Derrida s’y est attardé, lui qui parlait, encore et encore, de destination et de destruction, lui qui nous a rappelé si souvent à la destruction qui arrive, partout où elle arrive. Posons que c’était l’un de ses combats, l’une de ses longues guerres (avec luimême, d’abord, et avec la destruction). Sera-ce finalement la nôtre ? Est-il aujourd’hui temps de penser — après Heidegger, avec Derrida —, temps de combattre aussi peut-être, au moins d’écouter, la destruction qui vient ? Est-il encore temps de témoigner de la destruction qui croît ?

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