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La présence d'un passé de violences

Par Karine Vanthuyne,
978-2-7637-2233-7
(9782763722337)

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Le 10 mai 2013, devant la salle comble d’un tribunal de Guatemala Ciudad, la juge Jazmin Barrios reconnaissait l’ancien général José Efrain Rios Montt coupable de crime de génocide et de crimes contre l’humanité. Ce livre met en lumière les limites de tels projets dits de « justice transitionnelle » à partir d’une « double ethnographie », soit une longue enquête de terrain qui fut menée à la fois au sein des association qui ont entamé la poursuite contre Montt et auprès des survivants du conflit armé guatémaltèque (1960-1996) qui ont participé à celle-ci. Grâce à une analyse fine des tensions qui se jouent entre l’imaginaire politique de défenseurs des droits humains et celui de paysans mayas n’ayant jamais connu et ne connaissait toujours pas d’État de droit, il décrit les obstacles à la démocratisation de sociétés qui émergent non seulement de guerres, mais aussi d’histoires longues de marginalisation économique et de domination politique.
Le 10 mai 2013, devant la salle comble d’un tribunal de Guatemala Ciudad, la juge Jazmin Barrios reconnaissait l’ancien général José Efrain Rios Montt coupable de crime de génocide et de crimes contre l’humanité. Ce livre met en lumière les limites de tels projets dits de « justice transitionnelle » à partir d’une « double ethnographie », soit une longue enquête de terrain qui fut menée à la fois au sein des association qui ont entamé la poursuite contre Montt et auprès des survivants du conflit armé guatémaltèque (1960-1996) qui ont participé à celle-ci. Grâce à une analyse fine des tensions qui se jouent entre l’imaginaire politique de défenseurs des droits humains et celui de paysans mayas n’ayant jamais connu et ne connaissait toujours pas d’État de droit, il décrit les obstacles à la démocratisation de sociétés qui émergent non seulement de guerres, mais aussi d’histoires longues de marginalisation économique et de domination politique.

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