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Quand travailler enferme dans la pauvreté et la précarité

Par Yerochewski, Carole
LV559315
(9782760540514)

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(9782760540507)
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Travailler ne met plus à l’abri de la pauvreté et peut enfermer dans la précarité. Car la société salariale est affaiblie par les transformations des interventions entrepreneuriales et étatiques. De plus en plus de travailleurs et, surtout, de travailleuses n’ont plus accès aux protections collectives et sociales qui leur donnaient un appui pour mener des projets professionnels et de vie. L’heure est à la remarchandisation du travail. Pour étayer le phénomène de la pauvreté en emploi et en mesurer l’ampleur au Québec, l’ouvrage propose de nouvelles constructions statistiques qui reposent sur une définition extensive de la notion de travailleur. Le choix de cette définition – définition qui s’accorde avec le caractère multidimensionnel de la pauvreté en emploi – se trouve justifié par les travaux de recherche menés par les membres du Groupe interuniversitaire et inter­disciplinaire de recherche sur l’emploi, la pauvreté et la protection sociale (GIREPS). L’ouvrage met en lumière les différents facteurs de développement des formes d’emploi qui enferment dans la pauvreté et la précarité des travailleuses et travailleurs canadiens, résidents ou immigrants temporaires rendus vulnérables par leur position sociale. Il porte un regard à la fois sur les mutations du travail et de l’emploi, sur les transformations des États-providence et sur leur rôle dans l’informalisation du travail et de l’économie, sur les modalités de gestion de la main-d’œuvre par les entreprises ainsi que sur la réactualisation des rapports sociaux de classe, de genre et de race. Il montre que la forte remontée des inégalités socioéconomiques ne résulte d’aucun déterminisme, mais de l’absence ou de la remise en cause des protections légales ou collectives. Il expose comment le retour de la pauvreté en emploi s’inscrit dans la mise en concurrence des travailleurs à l’échelle planétaire. Il se conclut, enfin, sur les formes d’action collective qui interpellent les formes institutionnalisées et nourrissent de nouvelles aspirations et revendications possiblement communes.

Travailler ne met plus à l’abri de la pauvreté et peut enfermer dans la précarité. Car la société salariale est affaiblie par les transformations des interventions entrepreneuriales et étatiques. De plus en plus de travailleurs et, surtout, de travailleuses n’ont plus accès aux protections collectives et sociales qui leur donnaient un appui pour mener des projets professionnels et de vie. L’heure est à la remarchandisation du travail. Pour étayer le phénomène de la pauvreté en emploi et en mesurer l’ampleur au Québec, l’ouvrage propose de nouvelles constructions statistiques qui reposent sur une définition extensive de la notion de travailleur. Le choix de cette définition – définition qui s’accorde avec le caractère multidimensionnel de la pauvreté en emploi – se trouve justifié par les travaux de recherche menés par les membres du Groupe interuniversitaire et inter­disciplinaire de recherche sur l’emploi, la pauvreté et la protection sociale (GIREPS). L’ouvrage met en lumière les différents facteurs de développement des formes d’emploi qui enferment dans la pauvreté et la précarité des travailleuses et travailleurs canadiens, résidents ou immigrants temporaires rendus vulnérables par leur position sociale. Il porte un regard à la fois sur les mutations du travail et de l’emploi, sur les transformations des États-providence et sur leur rôle dans l’informalisation du travail et de l’économie, sur les modalités de gestion de la main-d’œuvre par les entreprises ainsi que sur la réactualisation des rapports sociaux de classe, de genre et de race. Il montre que la forte remontée des inégalités socioéconomiques ne résulte d’aucun déterminisme, mais de l’absence ou de la remise en cause des protections légales ou collectives. Il expose comment le retour de la pauvreté en emploi s’inscrit dans la mise en concurrence des travailleurs à l’échelle planétaire. Il se conclut, enfin, sur les formes d’action collective qui interpellent les formes institutionnalisées et nourrissent de nouvelles aspirations et revendications possiblement communes.

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