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Mer... de aux critiques

Par CABANNE, PIERRE
979-1-03-710352-9
(9791037103529)

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« J’ai été critique d’art pendant plus de vingt ans. J’ai vu déchoir, et même pratiquement disparaître, une activité prodigieusement riche, respectée et utile : la critique d’art. Pourquoi ? Parce qu’elle n’intéresse plus personne, ni la presse, où sa place est de plus en plus réduite, ni la télévision où elle est nulle, ni les artistes qui écrivent eux-mêmes, ni les galeries qui ont leurs “public relations” attitrées. J’ai connu une critique d’art vivante, conviviale. Elle activait le milieu alors bouillonnant des artistes et des galeries ; le critique, qui était écouté, théorisé, analysé, polémiqué, défendait ses artistes, les conseillait, et regardait de haut et de loin les musées qui d’ailleurs l’ignoraient. Il se flattait de cette liberté. Aujourd’hui, les conservateurs de musées sont devenus des critiques, de même que n’importe quel journaliste sachant se servir d’un magnétophone, écrivain, universitaire ou historien d’art. Si le critique vivait librement, il vivait aussi dangereusement ; et cette liberté lui fut parfois contestée, et même sanctionnée par la justice. J’évoque, à travers de nombreuses anecdotes, une époque et un “métier” disparus, non par amertume ou nostalgie ; s’il n’y a plus de critiques d’art, c’est que nul n’en a besoin. Pour étayer le présent, j’ai choisi des critiques d’art dans le passé, Albert Wolff, Émile Zola, Félix Fénéon, Apollinaire, André Breton, Charles Estienne, etc. Ce livre est donc un pamphlet, il reflète des personnalités et des situations ignorées ou oubliées, il attaque et souvent provoque. Mais c’est aussi l’analyse des dessous d’une époque à travers les aléas d’une activité qu’illustre aujourd’hui et d’une manière significative l’étrange dernier venu d’une certaine critique, Pierre Ménard. »
« J’ai été critique d’art pendant plus de vingt ans. J’ai vu déchoir, et même pratiquement disparaître, une activité prodigieusement riche, respectée et utile : la critique d’art. Pourquoi ? Parce qu’elle n’intéresse plus personne, ni la presse, où sa place est de plus en plus réduite, ni la télévision où elle est nulle, ni les artistes qui écrivent eux-mêmes, ni les galeries qui ont leurs “public relations” attitrées. J’ai connu une critique d’art vivante, conviviale. Elle activait le milieu alors bouillonnant des artistes et des galeries ; le critique, qui était écouté, théorisé, analysé, polémiqué, défendait ses artistes, les conseillait, et regardait de haut et de loin les musées qui d’ailleurs l’ignoraient. Il se flattait de cette liberté. Aujourd’hui, les conservateurs de musées sont devenus des critiques, de même que n’importe quel journaliste sachant se servir d’un magnétophone, écrivain, universitaire ou historien d’art. Si le critique vivait librement, il vivait aussi dangereusement ; et cette liberté lui fut parfois contestée, et même sanctionnée par la justice. J’évoque, à travers de nombreuses anecdotes, une époque et un “métier” disparus, non par amertume ou nostalgie ; s’il n’y a plus de critiques d’art, c’est que nul n’en a besoin. Pour étayer le présent, j’ai choisi des critiques d’art dans le passé, Albert Wolff, Émile Zola, Félix Fénéon, Apollinaire, André Breton, Charles Estienne, etc. Ce livre est donc un pamphlet, il reflète des personnalités et des situations ignorées ou oubliées, il attaque et souvent provoque. Mais c’est aussi l’analyse des dessous d’une époque à travers les aléas d’une activité qu’illustre aujourd’hui et d’une manière significative l’étrange dernier venu d’une certaine critique, Pierre Ménard. »

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