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Survivance

Par Bédard, Éric
LV660634
(9782764645055)

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(9782764635056)
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Durant les décennies qui ont suivi l’échec du mouvement patriote, aucun chef canadien-français ne s’est levé un matin pour annoncer les débuts de « l’hiver de la survivance », selon l’expression de Fernand Dumont. Malgré les villages brûlés et l’exil des principaux dirigeants du parti Patriote, malgré les procès truqués et les pendaisons injustifiées, la vie quotidienne de ce peuple de plus de 600 000 âmes reprenait son cours. Ce n’est que beaucoup plus tard que les historiens auront recours au concept de survivance pour résumer plus d’un siècle d’histoire. Or, si pour Lionel Groulx la survivance était en tout point admirable, car elle témoignait d’une volonté tenace de durer, certains penseurs issus de la Révolution tranquille reprendront le concept dans le but de déprécier les acteurs et les intellectuels canadiens-français du XIXe siècle. Mais cette survivance, de quoi est-elle faite ? Comment se manifeste-t-elle concrètement ? Dans cet essai, qu’on peut lire comme une suite des « Réformistes » (Boréal, 2009), Éric Bédard amorce un dialogue avec notre passé. En faisant preuve d’empathie pour toute une génération de Canadiens français qui s’est retrouvée plongée dans l’action, aux prises avec un contexte particulièrement difficile, il souligne ici le rôle de l’histoire, notamment de l’histoire politique. Les expériences vécues par nos devanciers ne peuvent-elles pas nourrir nos réflexions sur le présent et nous rendre plus lucides lorsqu’on cherche à entrevoir l’avenir ?

Durant les décennies qui ont suivi l’échec du mouvement patriote, aucun chef canadien-français ne s’est levé un matin pour annoncer les débuts de « l’hiver de la survivance », selon l’expression de Fernand Dumont. Malgré les villages brûlés et l’exil des principaux dirigeants du parti Patriote, malgré les procès truqués et les pendaisons injustifiées, la vie quotidienne de ce peuple de plus de 600 000 âmes reprenait son cours. Ce n’est que beaucoup plus tard que les historiens auront recours au concept de survivance pour résumer plus d’un siècle d’histoire. Or, si pour Lionel Groulx la survivance était en tout point admirable, car elle témoignait d’une volonté tenace de durer, certains penseurs issus de la Révolution tranquille reprendront le concept dans le but de déprécier les acteurs et les intellectuels canadiens-français du XIXe siècle. Mais cette survivance, de quoi est-elle faite ? Comment se manifeste-t-elle concrètement ? Dans cet essai, qu’on peut lire comme une suite des « Réformistes » (Boréal, 2009), Éric Bédard amorce un dialogue avec notre passé. En faisant preuve d’empathie pour toute une génération de Canadiens français qui s’est retrouvée plongée dans l’action, aux prises avec un contexte particulièrement difficile, il souligne ici le rôle de l’histoire, notamment de l’histoire politique. Les expériences vécues par nos devanciers ne peuvent-elles pas nourrir nos réflexions sur le présent et nous rendre plus lucides lorsqu’on cherche à entrevoir l’avenir ?

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