Livraison gratuite* pour les commandes de 75$+ | Ramassage gratuit en tout temps !

Livraison au Québec. Certains produits peuvent être exclus de la livraison gratuite (ex: mobilier de bureau, coffres-forts, etc.)

0
Votre panier est actuellement vide

Mon panier - Commande rapide

Le Miroir quotidien

Par GOLDSCHMIDT, GEORGES-ARTHUR
978-2-02-125455-6
(9782021254556)

Votre prix

  • 8,99$ /unité

Format PDF
8,99$ /unité
(9782021254556)
Numérique
Format ePub
8,99$ /unité
978-2-02-125457-0
(9782021254570)
Numérique

Pris entre son Allemagne d'origine et la France quotidienne, un jeune homme oscille entre les impressions venues de l'un et de l'autre pays, entre les angoisses de son enfance — il fut chassé d'Allemagne en 1938 par les lois de Nuremberg qui le désignèrent comme juif — et ses aventures à la fois misérables et insignifiantes. Éperdument solitaire, tant par le genre de vie que par les habitudes, il parcourt, comme à l'instant de la mort, toute sa vie en une seule journée ; au bout de laquelle on ne sait s'il succombe à ses fantasmes dérisoires, ou à quelque tentative de les réaliser. Assailli par les souvenirs obsessionnels, il entretient avec soin en lui d'absolues matités, des hontes, de la morve d'écolier en pénitence. La gêne d'être ne le lâche pas. Il s'exalte au souvenir des châtiments de son adolescence. Retours vers l'Allemagne de l'après-guerre, trajets dans la banlieue parisienne et visions de ce pensionnat où se déroula son enfance s'entremêlant au point que tout est réel en même temps ; le passé et le présent ne se distinguent plus. Ce personnage n'est pas sans faire songer parfois au Malte Laurids Brigge de Rilke et on peut se demander : cette vie, fut-elle rêvée, fut-elle vécue ? Villes, cieux, montagnes, champs, lacs apparaissent les confidents de ce vagabond, enfant du romantisme, survivant comme malgré lui, par la grâce de son talent.
Pris entre son Allemagne d'origine et la France quotidienne, un jeune homme oscille entre les impressions venues de l'un et de l'autre pays, entre les angoisses de son enfance — il fut chassé d'Allemagne en 1938 par les lois de Nuremberg qui le désignèrent comme juif — et ses aventures à la fois misérables et insignifiantes. Éperdument solitaire, tant par le genre de vie que par les habitudes, il parcourt, comme à l'instant de la mort, toute sa vie en une seule journée ; au bout de laquelle on ne sait s'il succombe à ses fantasmes dérisoires, ou à quelque tentative de les réaliser. Assailli par les souvenirs obsessionnels, il entretient avec soin en lui d'absolues matités, des hontes, de la morve d'écolier en pénitence. La gêne d'être ne le lâche pas. Il s'exalte au souvenir des châtiments de son adolescence. Retours vers l'Allemagne de l'après-guerre, trajets dans la banlieue parisienne et visions de ce pensionnat où se déroula son enfance s'entremêlant au point que tout est réel en même temps ; le passé et le présent ne se distinguent plus. Ce personnage n'est pas sans faire songer parfois au Malte Laurids Brigge de Rilke et on peut se demander : cette vie, fut-elle rêvée, fut-elle vécue ? Villes, cieux, montagnes, champs, lacs apparaissent les confidents de ce vagabond, enfant du romantisme, survivant comme malgré lui, par la grâce de son talent.

Détails

Du même auteur