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Tangence. No. 118, 2018

Par Gaudreault-Bourgeois, Jolianne
978-2-925015-02-4
(9782925015024)

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C’est un fait connu, souvent étudié dans ses tenants mais curieusement peu dans ses aboutissants : le roman est un genre sans règles autres que tacites. Si le moment de sa naissance est l’objet d’infinis débats, tant ses origines se perdent dans un lacis de formes anciennes ou peuvent être rapportées à des événements (le passage à la langue romane, l’avènement des Temps modernes) ou des oeuvres (Don Quichotte, Robinson Crusoé, La princesse de Clèves) qui en marqueraient sinon le véritable commencement tout au moins le commencement symbolique, la question de sa suite ou plus exactement de sa poursuite reste un chantier encore largement ouvert. Comment, en effet, le roman se transmet-il, en l’absence d’un cadre poétique fixe, comme une forme toujours disponible et toujours vivante ? L’étude de Thomas Pavel sur La pensée du roman apporte à ces questions plusieurs réponses, au premier chef celle qui constitue l’objet même de son livre : le roman se maintient dans le temps par sa tâche, à la fois spécifique et inépuisable, de mettre en scène les mondes idéaux que nous imaginons pour guider nos vies. Mais une autre réponse, non moins importante, traverse toute l’étude. Le roman, suggère Thomas Pavel, se transmet de façon « coutumière ».
C’est un fait connu, souvent étudié dans ses tenants mais curieusement peu dans ses aboutissants : le roman est un genre sans règles autres que tacites. Si le moment de sa naissance est l’objet d’infinis débats, tant ses origines se perdent dans un lacis de formes anciennes ou peuvent être rapportées à des événements (le passage à la langue romane, l’avènement des Temps modernes) ou des oeuvres (Don Quichotte, Robinson Crusoé, La princesse de Clèves) qui en marqueraient sinon le véritable commencement tout au moins le commencement symbolique, la question de sa suite ou plus exactement de sa poursuite reste un chantier encore largement ouvert. Comment, en effet, le roman se transmet-il, en l’absence d’un cadre poétique fixe, comme une forme toujours disponible et toujours vivante ? L’étude de Thomas Pavel sur La pensée du roman apporte à ces questions plusieurs réponses, au premier chef celle qui constitue l’objet même de son livre : le roman se maintient dans le temps par sa tâche, à la fois spécifique et inépuisable, de mettre en scène les mondes idéaux que nous imaginons pour guider nos vies. Mais une autre réponse, non moins importante, traverse toute l’étude. Le roman, suggère Thomas Pavel, se transmet de façon « coutumière ».

Détails

    • Section : -
    • Parution : 2019-08-22
    • Collection : -