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Bilan de la Ve République

Par Bauchard, Philippe
978-2-7062-3563-4
(9782706235634)

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978-2-7062-0230-8
(9782706202308)
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Revendiqué par la majorité, contesté par la Gauche et les syndicats, le bilan économique et social de la Ve République est-il positif ou négatif ? Parce que le général de Gaulle, surtout à partir de 1962, s’est « réservé » les problèmes d’intendance, qu’il a imposé contre le gré de certains de ses ministres ou de ses grands commis, une politique rigoureuse, tout jugement sur la situation économique de 1958 à 1966 est d’abord une appréciation sur l’action et l’influence d’un homme et de son équipe. C’est pourquoi Philippe Bauchard s’est efforcé à la fois de décrire le « paysage » économique et social, de déterminer les forces en présence, de rechercher les chiffres incontestables. Le ralliement de la haute administration après la fin de la guerre d’Algérie, les scissions intervenues au sein du patronat, l’usure des syndicats montrent que le chef de l’État a su, en les maîtrisant se servir de forces qui, en 1958, lui étaient en grande partie hostiles. Le bilan proprement dit auquel Philippe Bauchard se livre sera peut-être discuté. Il fait apparaître une contradiction : la maîtrise du gaullisme de la politique conjoncturelle (prix, croissance, investissements, commerce extérieur), l’impuissance du régime à résoudre après huit ans de règne, les crises fondamentales de structure (emploi, logement, politique foncière, recherche, organisation industrielle). Personnel mais insuffisant, ambitieux mais timide, le gaullisme a accéléré plus que conduit une certaine évolution industrielle et sociale.
Revendiqué par la majorité, contesté par la Gauche et les syndicats, le bilan économique et social de la Ve République est-il positif ou négatif ? Parce que le général de Gaulle, surtout à partir de 1962, s’est « réservé » les problèmes d’intendance, qu’il a imposé contre le gré de certains de ses ministres ou de ses grands commis, une politique rigoureuse, tout jugement sur la situation économique de 1958 à 1966 est d’abord une appréciation sur l’action et l’influence d’un homme et de son équipe. C’est pourquoi Philippe Bauchard s’est efforcé à la fois de décrire le « paysage » économique et social, de déterminer les forces en présence, de rechercher les chiffres incontestables. Le ralliement de la haute administration après la fin de la guerre d’Algérie, les scissions intervenues au sein du patronat, l’usure des syndicats montrent que le chef de l’État a su, en les maîtrisant se servir de forces qui, en 1958, lui étaient en grande partie hostiles. Le bilan proprement dit auquel Philippe Bauchard se livre sera peut-être discuté. Il fait apparaître une contradiction : la maîtrise du gaullisme de la politique conjoncturelle (prix, croissance, investissements, commerce extérieur), l’impuissance du régime à résoudre après huit ans de règne, les crises fondamentales de structure (emploi, logement, politique foncière, recherche, organisation industrielle). Personnel mais insuffisant, ambitieux mais timide, le gaullisme a accéléré plus que conduit une certaine évolution industrielle et sociale.

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