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Boris Souvarine et la critique sociale

Par NADEAU, MAURICE
978-2-348-01295-2
(9782348012952)

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978-2-348-01294-5
(9782348012945)
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L'honnêteté intellectuelle et la fidélité à ses engagements et à ses amis, sont deux qualités essentielles de Boris Souvarine. Personne, quelle que soit sa place sur l'échiquier politique aujourd'hui, ne le conteste. Cet anti-stalinien de la première heure, ancien fondateur de la Section française de l'Internationale communiste lors du congrès de Tours (1920), a œuvré toute sa vie de militant professionnel pour la propagation de ses idéaux. Autant dire qu'il est resté un homme de l'ombre. La revue lui a toujours semblé le moyen le plus efficace pour diffuser sa pensée et celle des auteurs qu'il appréciait. La Critique sociale, de 1931 à 1934, va paraître onze fois et utilisera ses colonnes, afin de faire connaître les débats théoriques du moment, les nouveautés en sciences sociales, la critique musclée du spectacle politique, et l'appel à l'audace intellectuelle. Lucien Laurat, Georges Bataille, Michel Leiris, René Michaud, Raymond Queneau, Karl Korch, Jean Bernier, Pierre Kaan, Simone Weil, Colette Peignot, et bien d'autres inconnus qui deviendront célèbres, participent à cette aventure périlleuse et ô combien stimulante qu'est l'appareillage et la navigation de cette galère particulière du monde des lettres : la revue. La Critique sociale, dans le paysage intellectuel des années trente, tient indéniablement une place originale. Cet ouvrage collectif le démontre et, mieux encore, nous explique en quoi le projet initial de ces revuistes interpelle notre présent.
L'honnêteté intellectuelle et la fidélité à ses engagements et à ses amis, sont deux qualités essentielles de Boris Souvarine. Personne, quelle que soit sa place sur l'échiquier politique aujourd'hui, ne le conteste. Cet anti-stalinien de la première heure, ancien fondateur de la Section française de l'Internationale communiste lors du congrès de Tours (1920), a œuvré toute sa vie de militant professionnel pour la propagation de ses idéaux. Autant dire qu'il est resté un homme de l'ombre. La revue lui a toujours semblé le moyen le plus efficace pour diffuser sa pensée et celle des auteurs qu'il appréciait. La Critique sociale, de 1931 à 1934, va paraître onze fois et utilisera ses colonnes, afin de faire connaître les débats théoriques du moment, les nouveautés en sciences sociales, la critique musclée du spectacle politique, et l'appel à l'audace intellectuelle. Lucien Laurat, Georges Bataille, Michel Leiris, René Michaud, Raymond Queneau, Karl Korch, Jean Bernier, Pierre Kaan, Simone Weil, Colette Peignot, et bien d'autres inconnus qui deviendront célèbres, participent à cette aventure périlleuse et ô combien stimulante qu'est l'appareillage et la navigation de cette galère particulière du monde des lettres : la revue. La Critique sociale, dans le paysage intellectuel des années trente, tient indéniablement une place originale. Cet ouvrage collectif le démontre et, mieux encore, nous explique en quoi le projet initial de ces revuistes interpelle notre présent.

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