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Des jeux et des rites

Par St-Germain, Philippe
LV83801
(9782895782186)

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«Dans son Homo ludens, Johan Huizinga a mis en lumière ce qui rapproche le jeu du secret, du mystère, de l’action sacrée — bref, du rite. Réciproquement, l’action rituelle est un spectacle, une représentation dramatique, une figuration, un geste répétitif et réglé: en d’autres termes, un jeu. Quelle que soit sa valeur, ce rapprochement entre le jeu et le rite est apparu comme un outil à la fois provocant et prometteur. D’autant plus que, à bien des égards, la culture contemporaine manifeste un engouement considérable pour d’innombrables formes ludiques, du sport professionnel aux jeux vidéo, en passant par les “jeux de société”, les quiz, les jeux de “hasard” et les séductions du show business. À partir de l’analyse d’une “action ludique”, quelle qu’elle soit — voyages à Las Vegas de touristes captivés par le Caesars Palace, engouement pour la téléréalité, fascination pour les jeux “de rôle” ou pour les jeux vidéo d’horreur —, il serait ainsi possible de déboucher sur le rite. Mais, à l’inverse, en examinant un rite — liturgie eucharistique, manifestation du 1er mai, remise des médailles olympiques, pèlerinage à Compostelle ou à Katmandou —, c’est bel et bien au jeu que l’on aurait le sentiment d’aboutir. Pourrait-on dès lors, au sens strict — et non à celui d’une vague analogie —, poser une équivalence entre rite et jeu? Telle est en tout cas la question qui sert de fil conducteur à cette réflexion collective qui dégage, sous divers angles et à propos d’un grand éventail de manifestations culturelles anciennes et récentes, la force anthropologique et la persistance du jeu autant que du rite.» ( Philippe St-Germain et Guy Ménard )

«Dans son Homo ludens, Johan Huizinga a mis en lumière ce qui rapproche le jeu du secret, du mystère, de l’action sacrée — bref, du rite. Réciproquement, l’action rituelle est un spectacle, une représentation dramatique, une figuration, un geste répétitif et réglé: en d’autres termes, un jeu. Quelle que soit sa valeur, ce rapprochement entre le jeu et le rite est apparu comme un outil à la fois provocant et prometteur. D’autant plus que, à bien des égards, la culture contemporaine manifeste un engouement considérable pour d’innombrables formes ludiques, du sport professionnel aux jeux vidéo, en passant par les “jeux de société”, les quiz, les jeux de “hasard” et les séductions du show business. À partir de l’analyse d’une “action ludique”, quelle qu’elle soit — voyages à Las Vegas de touristes captivés par le Caesars Palace, engouement pour la téléréalité, fascination pour les jeux “de rôle” ou pour les jeux vidéo d’horreur —, il serait ainsi possible de déboucher sur le rite. Mais, à l’inverse, en examinant un rite — liturgie eucharistique, manifestation du 1er mai, remise des médailles olympiques, pèlerinage à Compostelle ou à Katmandou —, c’est bel et bien au jeu que l’on aurait le sentiment d’aboutir. Pourrait-on dès lors, au sens strict — et non à celui d’une vague analogie —, poser une équivalence entre rite et jeu? Telle est en tout cas la question qui sert de fil conducteur à cette réflexion collective qui dégage, sous divers angles et à propos d’un grand éventail de manifestations culturelles anciennes et récentes, la force anthropologique et la persistance du jeu autant que du rite.» ( Philippe St-Germain et Guy Ménard )

Détails

    • Section : -
    • Parution : 2008-09-02
    • Collection : -

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