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L’Estrange dans sa nuit

Par Élie, Jérôme
XLV349928
(9782890243675)

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XLV349928
(9782890242760)
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L’Estrange, comme un homme perdu dans le coma, ne se rappelle plus le but de sa visite à Montréal. Qui est-il ? Que cherche-t-il à préserver dans les méandres de sa mémoire alors que tout son passé se dérobe à lui et s’envole en fumée ? Que reste-t-il du temps écoulé, des êtres chéris, des gestes accomplis, quand tout s’efface et glisse dans l’oubli ? J’attendais. Là, dans ce square tranquille, envahi de parfums végétaux. J’avais déjà oublié que je rêvais. J’attendais et j’ignorais quoi. J’ignorais qui. J’ignorais qui j’étais même. Cela ne m’inquiétait pas. Puis, je crus me rappeler que je me trouvais à Montréal, au Canada, au pays de Maria Chapdelaine. Qui était Maria Chapdelaine ? Je l’avais oublié. Qu’étais-je venu faire à Montréal ? Paradoxalement, c’est pour répondre à cette question que je me trouvais ici. Pourquoi êtes-vous venu à Montréal ? Pour savoir pourquoi je suis venu à Montréal. J’attendais. Mal à l’aise, je tournai sur moi-même dans la nuit, cherchant un semblable. J’attendais un semblable, claudicant sous les étoiles comme un homme perdu. [extrait] « La littérature québécoise de fiction aujourd’hui est parfois très obéissante, composée d’œuvres qui, sans manquer d’ampleur ou de vision, disent oui au réel, à l’ordre des choses, et rechignent un peu à se risquer là où la raison dérape, bref, là où tout est possible. Jérôme Élie, lui, semble vouloir nous dire que le réel ne s’arrête pas là, qu’il pourrait même ressembler à une caisse à double fond, cachant d’autres profondeurs, d’autres vérités. L’Estrange dans sa nuit nous le prouve à sa manière. Le lecteur qui s’y aventure s’enfonce lentement, comme un scaphandre, dans le fossé séparant le rêve de la réalité. » Benoit Jutras, Magazine VOIR « Jérôme Élie se démarque par la qualité de son écriture et la profondeur de ses préoccupations. Une narration d’un type singulier,[…]. Élie surprend par son imagination. » Osée Kamga, Magazine Ici

L’Estrange, comme un homme perdu dans le coma, ne se rappelle plus le but de sa visite à Montréal. Qui est-il ? Que cherche-t-il à préserver dans les méandres de sa mémoire alors que tout son passé se dérobe à lui et s’envole en fumée ? Que reste-t-il du temps écoulé, des êtres chéris, des gestes accomplis, quand tout s’efface et glisse dans l’oubli ? J’attendais. Là, dans ce square tranquille, envahi de parfums végétaux. J’avais déjà oublié que je rêvais. J’attendais et j’ignorais quoi. J’ignorais qui. J’ignorais qui j’étais même. Cela ne m’inquiétait pas. Puis, je crus me rappeler que je me trouvais à Montréal, au Canada, au pays de Maria Chapdelaine. Qui était Maria Chapdelaine ? Je l’avais oublié. Qu’étais-je venu faire à Montréal ? Paradoxalement, c’est pour répondre à cette question que je me trouvais ici. Pourquoi êtes-vous venu à Montréal ? Pour savoir pourquoi je suis venu à Montréal. J’attendais. Mal à l’aise, je tournai sur moi-même dans la nuit, cherchant un semblable. J’attendais un semblable, claudicant sous les étoiles comme un homme perdu. [extrait] « La littérature québécoise de fiction aujourd’hui est parfois très obéissante, composée d’œuvres qui, sans manquer d’ampleur ou de vision, disent oui au réel, à l’ordre des choses, et rechignent un peu à se risquer là où la raison dérape, bref, là où tout est possible. Jérôme Élie, lui, semble vouloir nous dire que le réel ne s’arrête pas là, qu’il pourrait même ressembler à une caisse à double fond, cachant d’autres profondeurs, d’autres vérités. L’Estrange dans sa nuit nous le prouve à sa manière. Le lecteur qui s’y aventure s’enfonce lentement, comme un scaphandre, dans le fossé séparant le rêve de la réalité. » Benoit Jutras, Magazine VOIR « Jérôme Élie se démarque par la qualité de son écriture et la profondeur de ses préoccupations. Une narration d’un type singulier,[…]. Élie surprend par son imagination. » Osée Kamga, Magazine Ici

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