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La guerre buissonnière

Par MOULOUDJI, MARCEL
978-2-402-53021-7
(9782402530217)

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978-2-402-19688-8
(9782402196888)
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« Je finis bien mal ma guerre », dit Michel, le jeune héros de Mouloudji, à la dernière ligne de « La Guerre buissonnière », en entendant l’annonce de l’armistice de 1940 à la radio. Ce n’est pas du tout l’avis du lecteur de ce roman, tableau tendre et truculent d’une éducation sentimentale un peu particulière. Michel ne finit pas mal sa guerre : c’est le monde qui l’entoure qui l’a mal commencée et mal continuée. En 1939, lorsqu’elle éclate, Michel est dans une colonie de vacances. Il a à peine dix-sept ans. Débordant d’ardeur patriotique, il veut s’engager, et décide de regagner Paris à bicyclette. Mais ses forces - physiques - le trahissent (comme elles feront maintes fois au cours du récit), et il finit le voyage en train. À Paris, il trouve la maison vide : son père a déserté. Au bureau d’engagement, l’adjudant consacre plus d’attention à la dactylo qu’à la patrie en danger. D’ailleurs, on ne veut pas de Michel. Il passe la drôle de guerre à Paris, à faire plusieurs métiers, dont manœuvre sur un chantier de maçonnerie. Son quartier général est chez « Madame », où règne une atmosphère moins ouvrière mais tout aussi laborieuse. Il part « en exode » sur les routes, vers le sud. Un bombardement en rase-mottes le plonge vingt-quatre heures dans les atrocités de la vraie guerre. Le lendemain, c’est l’armistice. En un an, Michel est devenu un homme, mais pas un homme comme les autres.
« Je finis bien mal ma guerre », dit Michel, le jeune héros de Mouloudji, à la dernière ligne de « La Guerre buissonnière », en entendant l’annonce de l’armistice de 1940 à la radio. Ce n’est pas du tout l’avis du lecteur de ce roman, tableau tendre et truculent d’une éducation sentimentale un peu particulière. Michel ne finit pas mal sa guerre : c’est le monde qui l’entoure qui l’a mal commencée et mal continuée. En 1939, lorsqu’elle éclate, Michel est dans une colonie de vacances. Il a à peine dix-sept ans. Débordant d’ardeur patriotique, il veut s’engager, et décide de regagner Paris à bicyclette. Mais ses forces - physiques - le trahissent (comme elles feront maintes fois au cours du récit), et il finit le voyage en train. À Paris, il trouve la maison vide : son père a déserté. Au bureau d’engagement, l’adjudant consacre plus d’attention à la dactylo qu’à la patrie en danger. D’ailleurs, on ne veut pas de Michel. Il passe la drôle de guerre à Paris, à faire plusieurs métiers, dont manœuvre sur un chantier de maçonnerie. Son quartier général est chez « Madame », où règne une atmosphère moins ouvrière mais tout aussi laborieuse. Il part « en exode » sur les routes, vers le sud. Un bombardement en rase-mottes le plonge vingt-quatre heures dans les atrocités de la vraie guerre. Le lendemain, c’est l’armistice. En un an, Michel est devenu un homme, mais pas un homme comme les autres.

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