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La tribu perdue : Pound vs. Mallarmé

Par ESPITALLIER, JEAN-MICHEL
978-2-307-50324-8
(9782307503248)

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Yves di Manno a publié une dizaine d’ouvrages cherchant, outre l’ébauche d’un nouveau sens, un point d’équilibre (ou de fusion) entre modernité et tradition, via le détournement des formes, et la négation même de l’emprise individualiste sur le poème. Ceci, au profit du chant commun, sans auteur ni patrie, dont le reflet pouvait décidément être perçu en toute terre étrangère et donc, à titre ici exemplaire, dans la poésie nord-américaine de ce siècle. Ce qui le conduisit, en marge de son « œuvre propre », à traduire — notamment — William Carlos Williams, George Oppen, Robert Duncan et — bien sûr — Ezra Pound, figure emblématique et centrale d’une révolution d’écriture visant — entre autres — à réintégrer l’Histoire et la langue parlée dans la sphère du poème — l’auteur des Cantos ayant défini une voie susceptible d’être concrètement opposée, sans régression formelle, à la rhétorique mallarméenne où s’est enlisée, depuis un demi-siècle, une part non négligeable de la poésie française. Le présent essai, en insistant sur ce dernier point, voudrait avant tout participer à la réévaluation locale, ou à une plus équitable estimation de l’œuvre poundienne. Il inaugure en outre, après divers travaux pratiques, l’extension théorique d’un seul et même projet, dont les futures étapes sont encore en suspens : champs dévastés : disciplines : orphéons.
Yves di Manno a publié une dizaine d’ouvrages cherchant, outre l’ébauche d’un nouveau sens, un point d’équilibre (ou de fusion) entre modernité et tradition, via le détournement des formes, et la négation même de l’emprise individualiste sur le poème. Ceci, au profit du chant commun, sans auteur ni patrie, dont le reflet pouvait décidément être perçu en toute terre étrangère et donc, à titre ici exemplaire, dans la poésie nord-américaine de ce siècle. Ce qui le conduisit, en marge de son « œuvre propre », à traduire — notamment — William Carlos Williams, George Oppen, Robert Duncan et — bien sûr — Ezra Pound, figure emblématique et centrale d’une révolution d’écriture visant — entre autres — à réintégrer l’Histoire et la langue parlée dans la sphère du poème — l’auteur des Cantos ayant défini une voie susceptible d’être concrètement opposée, sans régression formelle, à la rhétorique mallarméenne où s’est enlisée, depuis un demi-siècle, une part non négligeable de la poésie française. Le présent essai, en insistant sur ce dernier point, voudrait avant tout participer à la réévaluation locale, ou à une plus équitable estimation de l’œuvre poundienne. Il inaugure en outre, après divers travaux pratiques, l’extension théorique d’un seul et même projet, dont les futures étapes sont encore en suspens : champs dévastés : disciplines : orphéons.

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