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Les Jouets de la nuit

Par Bienne, Gisèle
978-2-402-33969-8
(9782402339698)

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978-2-402-00636-1
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Orphelin, sa mémoire est comme une boîte vide, peuplée d’un seul souvenir, celui du jour où un couple de brocanteurs l’a recueilli. Ce pourrait être un enfant comme les autres, mais il a oublié le point de départ de son existence. Muré le plus souvent dans le silence de son monde intérieur, il est comme une île perdue au milieu de l’océan, loin du continent, loin des autres. Il aime prononcer certains mots, comme « la mousson ». Alors, on l’appelle « La Mousson »... Pourtant, il sait parler aux animaux, et surtout, il y a les objets, des objets hétéroclites que les brocanteurs lui laissent prendre et entasser dans un débarras où nul ne doit entrer et où il passe des journées entières : un vieux fauteuil, une bille de verre à travers laquelle il contemple le monde, une précieuse poupée de porcelaine qu’il nomme Oféline, et une vieille machine à écrire, avec laquelle il tente de se forger un langage. Ces mots, ces objets, sont des passerelles qu’il lance vers le monde extérieur, ce monde des autres, qui lui échappe sans cesse…
Orphelin, sa mémoire est comme une boîte vide, peuplée d’un seul souvenir, celui du jour où un couple de brocanteurs l’a recueilli. Ce pourrait être un enfant comme les autres, mais il a oublié le point de départ de son existence. Muré le plus souvent dans le silence de son monde intérieur, il est comme une île perdue au milieu de l’océan, loin du continent, loin des autres. Il aime prononcer certains mots, comme « la mousson ». Alors, on l’appelle « La Mousson »... Pourtant, il sait parler aux animaux, et surtout, il y a les objets, des objets hétéroclites que les brocanteurs lui laissent prendre et entasser dans un débarras où nul ne doit entrer et où il passe des journées entières : un vieux fauteuil, une bille de verre à travers laquelle il contemple le monde, une précieuse poupée de porcelaine qu’il nomme Oféline, et une vieille machine à écrire, avec laquelle il tente de se forger un langage. Ces mots, ces objets, sont des passerelles qu’il lance vers le monde extérieur, ce monde des autres, qui lui échappe sans cesse…

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