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Mon nom est Personne

Par LEBLANC, DAVID
LV130359
(9782896980116)

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Comme au bon vieux temps, quand les Indiens faisaient mordre la poussière aux cow-boys, on rencontre parfois son destin sur la route qu'on a prise pour l'éviter. Lorsqu'on ne croit plus aux fables et à leurs morales, le seul moyen d'allonger la vie, c'est d'essayer de ne pas la raccourcir. Ça prend du doigté. Par exemple, on peut tendre les cinq parties mobiles d'une main qui en a déjà compté six pour ouvrir la trappe d'un grenier et voir la tête renversée de Colette en descendre et prononcer ces paroles d'une tendresse à vous arracher le coeur: «Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne.» Qui n'entend rien à rien en temps normal dira pour l'occasion qu'une inquiétude sourde traverse ce livre. Il aura vu juste. Désert plus accueillant qu'hostile, Mon nom est Personne emprunte sa fraîcheur couverte aux cactus de Death Valley, profonde dépression aride de cette Californie d'où les grands studios diffusent pourtant les cartoons de Road Runner et Wile E. Coyote. Comme au bon vieux temps, à cette différence près que celui-ci s'invente à mesure. D. L. Livre foisonnant et labyrinthique, plein d'échos et de passages dérobés, Mon nom est Personne rassemble quatre-vingt-dix-neuf fictions brèves certaines de plusieurs pages, d'autres de quelques lignes , d'une prose inventive comme il y en a peu, maîtrisée et malicieuse. Ce deuxième livre de David Leblanc, après La descente du singe paru en 2007 au Quartanier, donne à lire un écrivain dont l'humour diabolique et le goût pour l'absurde laissent affleurer mélancolie et connaissance des gouffres, entre Charlie Chaplin et Les Mille et Une Nuits revus par Beckett et Woody Allen. Par les moyens de l'imagination littéraire, de l'ironie et d'une distance salutaire à l'époque, ce livre est à la fois une critique de la vie quotidienne, une exploration de la littérature et de la culture populaire, et une mise à l'épreuve des puissances de l'écriture. En cela, David Leblanc confirme son affinité avec certains maîtres de la forme courte, aux ressources narratives et poétiques infiniment diversifiées Daniil Harms, Donald Barthelme, Richard Brautigan... Ici, nulle séduction dramatique n'est à attendre des narrateurs, tous diables de lettres, êtres sans nom, improbables descendants de Gorgias, d'Ulysse et de Diogène le cynique, adversaires du consensus voués au langage et à l'imaginaire.

Comme au bon vieux temps, quand les Indiens faisaient mordre la poussière aux cow-boys, on rencontre parfois son destin sur la route qu'on a prise pour l'éviter. Lorsqu'on ne croit plus aux fables et à leurs morales, le seul moyen d'allonger la vie, c'est d'essayer de ne pas la raccourcir. Ça prend du doigté. Par exemple, on peut tendre les cinq parties mobiles d'une main qui en a déjà compté six pour ouvrir la trappe d'un grenier et voir la tête renversée de Colette en descendre et prononcer ces paroles d'une tendresse à vous arracher le coeur: «Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne.» Qui n'entend rien à rien en temps normal dira pour l'occasion qu'une inquiétude sourde traverse ce livre. Il aura vu juste. Désert plus accueillant qu'hostile, Mon nom est Personne emprunte sa fraîcheur couverte aux cactus de Death Valley, profonde dépression aride de cette Californie d'où les grands studios diffusent pourtant les cartoons de Road Runner et Wile E. Coyote. Comme au bon vieux temps, à cette différence près que celui-ci s'invente à mesure. D. L. Livre foisonnant et labyrinthique, plein d'échos et de passages dérobés, Mon nom est Personne rassemble quatre-vingt-dix-neuf fictions brèves certaines de plusieurs pages, d'autres de quelques lignes , d'une prose inventive comme il y en a peu, maîtrisée et malicieuse. Ce deuxième livre de David Leblanc, après La descente du singe paru en 2007 au Quartanier, donne à lire un écrivain dont l'humour diabolique et le goût pour l'absurde laissent affleurer mélancolie et connaissance des gouffres, entre Charlie Chaplin et Les Mille et Une Nuits revus par Beckett et Woody Allen. Par les moyens de l'imagination littéraire, de l'ironie et d'une distance salutaire à l'époque, ce livre est à la fois une critique de la vie quotidienne, une exploration de la littérature et de la culture populaire, et une mise à l'épreuve des puissances de l'écriture. En cela, David Leblanc confirme son affinité avec certains maîtres de la forme courte, aux ressources narratives et poétiques infiniment diversifiées Daniil Harms, Donald Barthelme, Richard Brautigan... Ici, nulle séduction dramatique n'est à attendre des narrateurs, tous diables de lettres, êtres sans nom, improbables descendants de Gorgias, d'Ulysse et de Diogène le cynique, adversaires du consensus voués au langage et à l'imaginaire.

Détails

    • Section : -
    • Parution : 2011-03-01
    • Collection : -

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