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La crise est politique, la politique est en crise

Par Mendel, Gérard
978-2-357-02425-0
(9782357024250)

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Une période nouvelle a commencé qui est déjà celle de l’après-septennat. Il est peu probable en effet que des changements sociaux de grande ampleur soient introduits par la gauche avant 1988. Le temps est alors venu d’un bilan : où se situent les transformations majeures ? D’évidence, la société française a peu bougé en profondeur. Par contre la pensée de gauche, elle, a été rudement secouée par l’ « épreuve de réalité » de ces années. Que demeure-t-il de ses certitudes d’avant 1981 ? C’est dans la perspective d’une nécessaire renaissance de cette pensée que sont envisagés ici certains problèmes, devenus aigus, que l’ « économisme » exclusif de la social-démocratie avait laissés en friche depuis la fin du XIXe siècle. Ces problèmes peuvent d’ailleurs se résumer aujourd’hui en une question : quelle sorte d’avancée, d’approfondissement de la démocratie, peut-on espérer dans nos sociétés de masse ? Débordant largement les limites de la gauche, le désir s’exprime d’un surcroît de démocratie participative — quel que soit le nom qu’on lui donne —, plutôt que d’un progrès de la démocratie délégative. « Voir le bout de ses actes... » dans le travail, dans la vie quotidienne. Les organisations de la gauche traditionnelle, quels que soient leurs mérites, ont-elles à elles seules capacité, vocation même, de répondre à un tel désir qui est tout autant culturel que politique ? Culturel : le changement des mentalités. Culturel : le souhait d’un type de rapport nouveau entre pouvoir sacré et pouvoir profane. Culturels : les problèmes liés au déclin de la société patriarcale, à la contestation des légitimités fondées sur la seule Autorité. Politique : la recherche de nouvelles formes de coopération collective entre les individus, moins dépossédantes, moins aliénantes. Politique : l’interrogation sur le type de société qui pourrait permettre à la fois la poursuite du progrès social et le développement de l’individualité. Il n’est probablement pas un secteur de la société — travail, vie associative, école, organisations politiques et syndicales, Églises — où ces problèmes ne se trouvent posés aujourd’hui.
Une période nouvelle a commencé qui est déjà celle de l’après-septennat. Il est peu probable en effet que des changements sociaux de grande ampleur soient introduits par la gauche avant 1988. Le temps est alors venu d’un bilan : où se situent les transformations majeures ? D’évidence, la société française a peu bougé en profondeur. Par contre la pensée de gauche, elle, a été rudement secouée par l’ « épreuve de réalité » de ces années. Que demeure-t-il de ses certitudes d’avant 1981 ? C’est dans la perspective d’une nécessaire renaissance de cette pensée que sont envisagés ici certains problèmes, devenus aigus, que l’ « économisme » exclusif de la social-démocratie avait laissés en friche depuis la fin du XIXe siècle. Ces problèmes peuvent d’ailleurs se résumer aujourd’hui en une question : quelle sorte d’avancée, d’approfondissement de la démocratie, peut-on espérer dans nos sociétés de masse ? Débordant largement les limites de la gauche, le désir s’exprime d’un surcroît de démocratie participative — quel que soit le nom qu’on lui donne —, plutôt que d’un progrès de la démocratie délégative. « Voir le bout de ses actes... » dans le travail, dans la vie quotidienne. Les organisations de la gauche traditionnelle, quels que soient leurs mérites, ont-elles à elles seules capacité, vocation même, de répondre à un tel désir qui est tout autant culturel que politique ? Culturel : le changement des mentalités. Culturel : le souhait d’un type de rapport nouveau entre pouvoir sacré et pouvoir profane. Culturels : les problèmes liés au déclin de la société patriarcale, à la contestation des légitimités fondées sur la seule Autorité. Politique : la recherche de nouvelles formes de coopération collective entre les individus, moins dépossédantes, moins aliénantes. Politique : l’interrogation sur le type de société qui pourrait permettre à la fois la poursuite du progrès social et le développement de l’individualité. Il n’est probablement pas un secteur de la société — travail, vie associative, école, organisations politiques et syndicales, Églises — où ces problèmes ne se trouvent posés aujourd’hui.

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