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Saint-Flour : l'exil terrestre

Par MIGNAVAL, PHILIPPE
978-2-7144-6794-2
(9782714467942)

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978-2-7144-6793-5
(9782714467935)
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Un ange étreignant une croix de pierre veille sur le rectangle réservé à ma famille. La croix est plutôt lourde et superflue, mais un beau lichen jaune recouvre le céleste volatile. Là-haut, en arrière-plan, le rempart nord couronne la falaise de basalte. Ma grand-mère quittait ce jour-là les régions respirables dans une boîte vernie. Des vêtements épais défendaient la chaleur des corps vivants. Ici, dans ma ville d'origine, la ville la plus dénigrée de France, il fait toujours un froid de ce genre. Je me sentais chez moi... Ainsi commence le voyage poétique de Philippe Mignaval. Voyage sur les terres d'Auvergne, décrites avec chaleur, mais aussi voyage dans les souvenirs d'une époque révolue, celle où la campagne n'avait pas été transformée en conservatoire d'un ruralisme lyophilisé, aseptisé, où la province était autre chose qu'un sujet de plaisanterie pour des Parisiens condescendants – auxquels on renvoie ici la balle. Voyage dans la mémoire, celle de l'exil du pays natal, mais aussi celle d'un exil plus profond, un arrachement auquel personne n'échappe, l'exil de notre enfance. L'exil absolu. Celui qui fait, de notre condition humaine, un déchirement infini, auquel Philippe Mignaval nous convie à répondre par l'ironie, mais aussi par la tendresse.
Un ange étreignant une croix de pierre veille sur le rectangle réservé à ma famille. La croix est plutôt lourde et superflue, mais un beau lichen jaune recouvre le céleste volatile. Là-haut, en arrière-plan, le rempart nord couronne la falaise de basalte. Ma grand-mère quittait ce jour-là les régions respirables dans une boîte vernie. Des vêtements épais défendaient la chaleur des corps vivants. Ici, dans ma ville d'origine, la ville la plus dénigrée de France, il fait toujours un froid de ce genre. Je me sentais chez moi... Ainsi commence le voyage poétique de Philippe Mignaval. Voyage sur les terres d'Auvergne, décrites avec chaleur, mais aussi voyage dans les souvenirs d'une époque révolue, celle où la campagne n'avait pas été transformée en conservatoire d'un ruralisme lyophilisé, aseptisé, où la province était autre chose qu'un sujet de plaisanterie pour des Parisiens condescendants – auxquels on renvoie ici la balle. Voyage dans la mémoire, celle de l'exil du pays natal, mais aussi celle d'un exil plus profond, un arrachement auquel personne n'échappe, l'exil de notre enfance. L'exil absolu. Celui qui fait, de notre condition humaine, un déchirement infini, auquel Philippe Mignaval nous convie à répondre par l'ironie, mais aussi par la tendresse.

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